Magerøya signifie « l’île aride ». Plus d’arbres en effet à cette altitude, hormis quelques bouleaux de montagne, mais un paysage austère et majestueux de toundra montagneuse et de falaises abruptes. Pourtant, 400 espèces de plantes poussent sur l’île durant le bref été polaire (spermaphytes, mousses, lichens,…), ce qui permet à quelques centaines de rennes de pouvoir y séjourner l’été.
Comme vous le voyez sur la carte, pour parvenir au Cap Nord, il faut traverser l’île du sud au nord par la route construite en 1956. Le premier plateau où nous nous trouvons se situe avant et jusqu’un peu après l’embranchement vers Gjesvær. À notre grande surprise, il y a relativement peu de monde sur la route. Beaucoup moins qu’aux îles Lofoten. Super !
Dans le petit film ci-dessous, vous verrez la montée qui nous attendait, vent debout, pour accéder au deuxième plateau, celui du Cap Nord.
Il est 18 heures. Pour l’instant, peu de monde. Nous pouvons aller chercher quelques calories dans le « hall » dont on nous a dit tant de mal et que nous trouvons finalement bien conçu. Peut-être parce qu’il y a peu de gens ce dimanche. Pour l’instant.
Nous attendons une percée et en visitant le petit musée du Cap Nord, nous apprenons que le lieu a reçu son nom du Britannique Richard Chancellor qui cherchait un passage vers la Chine par le Nord en 1553. Il échoua, mais on lui doit le nom du Cap.
Sur ces entrefaites, la percée attendue a fini par venir, ouvrant l’espace pour des paysages magiques.
Mais avant de quitter tout à fait le Cap Nord, nous voulons vous présenter la chapelle œcuménique creusée dans la roche de la falaise du Cap Nord. La visite est scandée par la musique de Jan Garbarek, composée pour le lieu.
Mais impossible de vous présenter des photos, Il fallait des jumelles (qu’heureusement on nous a prêtées) et un téléobjectif !
Bref, on trouve des gens étonnants et des trésors improbables dans ces régions parmi les plus retirées du monde.
En fait nous pensions bel et bien que c’était la dernière étape quand, soudain, nous voyons ceci :
Ce serait trop bête de ne pas y retourner même si la route est fichtrement rude..
Pour un moment le Cap est à nous !
Nous y reviendrons dans un épilogue que nous publierons dans une dizaine de jours en guise de conclusion de ce voyage et que pourront consulter ceux qui sont intéressés. En attendant, le long chemin de retour commence par 5 jours d’express côtier. Nous ne voulons pas prendre l’avion.
Alors j’ai pu chanter 🎶 à Christine ce qui suit. Il suffit de cliquer :
A bientôt chères et chers ami-e-s !