En attendant Bodø

Publiée le 12/06/2022
Une fois franchi le cercle, nous avons pu contempler le soleil de minuit, « gloire du long désir ». Au milieu de ces paysages alpins, ce fut un moment particulièrement fort. La route de Bodø nous a comblés.

Petite introduction de sociologie norvégienne

Même si c’est un peu l’aventure tous les jours, nous avons aussi nos petits rituels : vous vous souvenez peut-être des supérettes qui nous servaient jusqu’alors de cafés, toilettes et zone de séchage. En allant vers le Nord, les magasins se font plus rares et nous découvrons l’importance des stations essence : véritables lieux de vie, on y fait bien plus que prendre de l’essence …


Une station, comme mille autres, à Sandnessjøen
On y achète de quoi se nourrir.
On y mange en famille.
Elles jouent même le rôle de  mini-casino

Et parfois, il n’y a ni supérette ni station essence. Alors quand il pleut, pour le pique-nique, c’est système D …

Mais à l’inverse de chez nous les toilettes publiques sentent toujours bon
Repas savouré…. sur un trône tout de même…

Vers Bodø

Reprenons maintenant le cours de notre voyage.

Bodø commence maintenant à être proche…
Pour commencer réveil à 6 h 30….
… puis petit-déjeuner sur le chemin en gravillons car l’herbe est trempée.
Puis départ.
Être immergés dans ces paysages….
…
Un nouveau ferry….
Dans la queue, un vieux truck Volvo encore roulant….
Sur la route, toujours des paysages extraordinaires
Nous sommes alors tout proches du glacier Svartisen
…
Au second ferry du jour, nous n’avions jamais vu autant de vélos !
Fin de la journée nous nous laissons descendre, vers la mer….
…. et le camping de Reipå

Cadeau du soleil de minuit

J’avais repéré un bon spot dans le coin. A 6 kms, au bord de la mer, orienté ouest/nord-ouest. Au lieu-dit Ureddplassen. Alors à 23 h 30, je réveille Christine qui prenait un peu de repos et nous nous mettons en route.

….
De loin le soleil nous appelle.
Sur place la lumière est surréelle….
Et le voici… Il est minuit quarante-cinq. Le soleil s’est couché…

Il n’y a plus ni fin ni début. Tout est donné dans le même instant.

….
Mais il y a du vent et il fait un peu frais.

Le temps était tout de même vraiment frais, car Christine qui ne boit jamais d’alcool, a avalé pour la première fois de sa vie une gorgée de Chartreuse !

Encore, pour le plaisir….
Nous quittons le lieu un peu après 1 heure du matin.
Exactement le même endroit, le lendemain, vers 10 h 30.
….
Mais ce jeudi 9 juin….
Et la contemplation d’une plage de sable fin….
Une nouvelle petite aventure nous attend pour éviter un tunnel long de plus de 3 kms….

Mais il faut pour cela monter un col où passait l’ancienne route, abandonnée depuis une quinzaine d’années.

Alors c’est parti.
Mais des éboulements et glissements de terrain rendent le passage parfois…. inévident.
….
Il vaudrait mieux ne pas recevoir ce joli caillou sur la tête !
Et la vieille route se rétrécit, se rétrécit….
Déjà la vue est belle, mais ce n’est pas fini…
À la fin elle n’existe presque plus !
Mais arrivés au sommet, la récompense est magnifique.
Et nous apprécions le pique-nique comme rarement nous l’avons apprécié.
Pour la descente, les choses se sont avérées plus faciles….
… car de ce côté, la route continue d’être entretenue pour les forestiers.
Et nous rejoignons la plus grande route (la 17) …
Et déboucher en fin d’après-midi….
… sur un charmant camping, le Kjellingstraumen Fjordcamp.
Ce vendredi matin, nous roulons vers Bodø où nous arriverons le soir
Certes il y a quelques difficultés impondérables….
Que nous passons avec d’autres cyclistes.
Mais nous allons notre chemin….
Et bientôt nous arrivons au Saltstraumen….
Ce phénomène singulier, et qui attire aussi les touristes, valait de s’arrêter.
Pause café avant de repartir. Au loin, Bodø
Nous quittons l’alpin en approchant de Bodø
Grand estuaire de Bodø
Derrière nous les massifs.
Nous sommes à Bodø.

C’est le moment d’une pause d’une journée, après cette longue et magnifique partie Trondheim-Bodø. Repos pour nous, mais actif car entretien pour les vélos. Le sélecteur est arrivé ! Mais un cas difficile se présente : la réparation a tenu bon et ne donne pas de signes de faiblesse. Pourquoi faire une réparation délicate qui demande un mécanicien un peu chevronné (à cause du branchement au système de dérailleur « rohloff »), alors que la réparation tient bien ? Après un entretien téléphonique avec Julien Fritsch, le cadreur qui a construit nos vélos, nous décidons de prendre la pièce avec nous et de ne la changer qu’en cas de besoin. Mais il faut maintenant changer les plaquettes de frein, regonfler les pneus, etc.

Nous passons dans un magasin généraliste où nous rencontrons un vendeur très sympathique (comme tant de Norvégiens).

….

Ensuite nous avons demandé aux Souveraines Lofoten l’autorisation d’entrer. Elles nous ont dit d’accord, à la condition de savoir les découvrir correctement. Nous leur avons promis de faire de notre mieux. Elles nous ont alors accordé une place dans le ferry du dimanche 12, à 11 h.

A bientôt, aux Lofoten !

6 commentaires

BBW

Grand merci Ghislain pour ce magnifique reportage…..bonne continuation et bon courage à tous deux.Bisous

  • il y a 2 ans

BW

On suit… le reportage avec attention et plaisir. !

  • il y a 2 ans

Loup

Quelle variété de paysages! je suis restée envoûtée par la vue de l'ile de Leka... un vrai paysage onirique tarkovskien...Merci encore! Laure

  • il y a 2 ans

IsabelleBUCHET

Quelle aventure ! De superbes paysages !
Profitez bien !
Bon courage à tous les deux ! 👍😊

  • il y a 2 ans

Philippe439

Sage décision pour le vélo...
Bonne continuation dans votre magnifique périple

  • il y a 2 ans

Askani

C'est comme si nous étions un peu en vacances aussi – au ,milieu de ces paysages splendides auxquels vous nous invitez.
Merci!!
Hans-Christoph

  • il y a 2 ans