Pour terminer notre découverte de la côte, nous prenons le bus ce matin vers Santa Elena, dernière grande ville du sud de la route du soleil. Ce dernier, nous ne l'avons vu que le premier après midi à Puerto López. Après, c'était grisaille et pluie fine par moments.
Dès les premiers kilomètres, nous restons baba devant la luxuriance de la végétation. On se retrouve dans la forêt tropicale ! Comment un tel changement est-il possible sur une si petite distance ?Cela ne dure pas cependant et laisse place à de la végétation plus rase. Le bus passe à travers les terres, mais retrouve la mer peu avant Santa Elena. C'est une ville industrielle, qui n'a pas grand charme, mais est le point de départ pour la péninsule.
Notre hébergement est un peu décevant, nous décidons de ne pas y rester plus d'une nuit et filons directement à Salinas, en prenant le bus local n° 11, dont un arrêt se trouve non loin de là. C'est un spectacle en soi, surtout que nous sommes sur les premiers sièges, tout près de la porte qui reste ouverte en permanence. Le bus s'arrête partout où quelqu'un le sollicite, pour y monter ou en descendre. Beaucoup n'attendent même pas qu'il soit à l'arrêt complet pour sauter dans la rue !
Le trajet coûte 35 cts, pour une trentaine de minutes. Quand on monte, le chauffeur tend la main en arrière, on y dépose l'argent, il a une boite avec des casiers contenant les pièces nécessaires pour rendre la monnaie. Les voleurs ne sévissent pas partout, manifestement !
Salinas et sa péninsule sont en grande partie réserve naturelle de faune. Les loups de mer d'un côté et des oiseaux sur le partie "Chocolatera". Le bus traverse toute la ville en faisant des zig-zags, heureusement que nous avons Maps.me pour nous repérer et décider à quel moment descendre. Heureusement, il nous emmène tout près de point de départ vers la réserve. Pour y entrer, il faut traverser une base navale. Les voitures sont contrôlées, mais les gardes nous laissent entrer sans problème, nous autorisant même à utiliser leurs toilettes (préalablement nettoyées pour l'occasion !). Nous marchons près de trois kilomètres avant d'atteindre le point de vue qui donne sur la colonie de loups de mer.
Nous avons essayé de repérer l'arrêt de bus pour le retour, mais le bus ne semble pas prendre le même chemin. Nous descendons donc dès que nous reconnaissons des repères dans le quartier. Il est 15 h, nous n'avons pas déjeuné, alors nous jetons notre dévolu sur un restaurant spécialisé poulet, pour nous régaler d'un quart de poulet rôti et d'excellentes frites pour 2,5 $. Nous prenons quelques photos d'une jolie église en bois, puis faisons des courses pour le dîner et le petit déjeuner, avant d'aller préparer la journée du lendemain, qui devrait se passer à Guayaquil, la plus grande ville du pays avec près de 3 millions d'habitants.