Notre idée en venant à Cuenca sur une décision de dernière minute (C'était prévu, mais pas forcément directement depuis Guayaquil) était d'en faire un point de chute pour rayonner vers le sud. Il y a deux villes intéressantes : Loja et Zaruma. Elles sont quand-même à 4 h et plus et la boucle n'est pas évidente au niveau des bus. Nous optons pour Loja, ville écologique, dotée d'une belle architecture. Le parc Podocarpus en est tout proche et paraît sympa.
Nous laissons chacune une valise à Cuenca et partons acheter notre billet de bus, 4,30 $, pour 160 km et 4 h de route. C'est un vieux bus, plutôt inconfortable, mais les sièges peuvent se mettre en position semi-cama, c'est-à-dire bien allongés. Il prend et dépose des voyageurs à la demande, comme le bus de Santa Elena, mais avec la porte fermée quand même. Enfin, je suppose, car, comme d'habitude sur les bus de grande ligne, le chauffeur et son assistant sont séparés des voyageurs par une cloison avec porte fermée à clé. Le bus roule vite malgré les nombreux virages. Il semble pressé et c'est la première fois que l'assistant consent à ouvrir la porte des toilettes, pour éviter de s'arrêter !Pas d’arrêt repas non plus, mais, vers midi, lors d’une halte, plusieurs vendeurs ambulants montent avec diverses choses à manger, des douceurs principalement. Je me laisse tenter par des barquettes de salade joliment présentées, de maïs grillé, tomates et chips de banane salées. Je complète avec des chips de banane sucrées ! Le tout pour 2 dollars.Nous arrivons vers 15 h à l’hôtel Cavula, à 600 m du centre-ville. Cela nous laisse le temps d’aller vers les rues commerçantes, très nombreuses, et notamment la rue Simon Bolivar, qui nous conduit à diverses églises et bâtiments officiels. Nous dînons à 17 h 30 dans un restaurant qui dispose d’une terrasse donnant sur la place de l’Indépendance San Sebastian.
Nous arrivons vers 15 h à l’hôtel Cavula, à 600 m du centre-ville. Cela nous laisse le temps d’aller vers les rues commerçantes, très nombreuses, et notamment la rue Simon Bolivar, qui nous conduit à diverses églises et bâtiments officiels. Nous dînons à 17 h 30 dans un restaurant qui dispose d’une terrasse donnant sur la place de l’Indépendance San Sebastian.
Le lendemain matin, nous prenons le petit déjeuner dans une minuscule salle, avec trois tables de 4. Cela oblige à partager, ce qui nous permet de faire la connaissance d'un Français, Jean-Paul, qui voyage seul. Il nous informe que la montée vers le belvédère, sur un km est très raide. Nous préférons donc y aller en bus, mais quand nous demandons à notre hôtesse comment s'y rendre, elle nous indique les escaliers très colorés à quelques mètres de là et nous conseille de les emprunter. Je ne le sens pas trop et préfère rentrer pendant qu'Aurore s'y rend. En fait, la ville compte 4 miradors et celui-ci n'est pas le plus haut, d'autant qu'arrivée à mi-chemin, Aurore a demandé où était le point de vue et on lui a répondu qu'elle y était. En fait, il fallait grimper encore d'autres escaliers.... Elle rentre donc très vite et nous nous dirigeons vers la porte de la ville, en marchant de long de la rivière qui traverse la ville. Il y a aussi un petit marché artisanal, tout ça est très plaisant.
Nous passons par le marché pour nous rendre vers le parc Jipiro, un vaste espace récréationnel sur le thème de la culture, où les toboggans sont installés sur des pyramides ou dans le château de la Belle au Bois Dormant. Nous voyageons au Japon et en Russie et admirons un train qui n'est jamais arrivé à Loja. Il sert de salle Internet, ce qui le relie au monde entier !
Sur le chemin du retour, nous faisons une pause à un café près de la Porte, où j'ai repéré un dessert aux figues, mais hélas, ce n'est pas la saison ! Les babacos en almibar feront l'affaire comme dessert. C'est un fruit d'Amérique du Sud dans une sorte de sirop. Nous profitons de l'occasion pour monter à la tours, qui est l'un des 4 miradors de Cuenca, pour regarder la ville de haut.
