Un peu plus qu'une promenade de santé ! Sportifs, les sentiers des cascades...
La tarabita, un moyen de locomotion qui décoiffe !
Pour rejoindre la forêt qui abrite 7 cascades, il faut franchir une profonde vallée. Quel meilleur moyen que les airs pour y parvenir en quelques minutes ? C'est ce que ce sont dit les créateurs de ce chemin original : installer une nacelle reliée à un câble et propulsée par un vieux moteur de voiture. Alléchée par cette promenade qui promet d'être bucolique, je décide de vaincre ma peur du vide et d'emprunter cette fameuse tarabita. Le prix est modique : 5 $ pour l'aller/retour sur 550 m. Ça va, c'est rapide, pas trop le temps d'avoir peur. Et si jamais je suis trop paralysée pour faire le retour par ce même moyen, il est possible de remonter par un sentier situé près de l'une des cascades.
La route des cascades, nous l'avions imaginée comme une promenade facile, un sentier à travers bois. Mais nous sommes en Équateur et il y a rarement du terrain plat ! Nous commençons par descendre une série de marches (et Aurore me fait très justement remarquer qu'il faudra les remonter...). En chemin, nous avons l'occasion de voir de nombreuses plantes fleuries, parfois pour la première fois. Cela continue avec un sentier plus facile, puis nous atteignons la première cascade, au bout de 30 minutes : la Ondinas. Rien de bien transcendant, mais on aperçoit la suivante, en hant, la Guarumos. Pour voir celle-ci en entier, il faut se mouiller les pieds, voire plus, alors nous décidons de poursuivre et de réserver la trempette pour le retour.
Nous continuons notre chemin, toujours aussi accidenté, pour nous rendre à la cascade "colibries", puis à la "madre" (serait-elle la mère de toutes celles que nous avons vues jusqu'ici ?). De nombreux baigneurs sont en train de s'y rafraîchir. Pour atteindre la dernière, los Maderos, il y a un hic : le sentier se trouve de l'autre côté de la cascade. Pour l'atteindre, il faut sauter de rocher en rocher ou enlever ses chaussures et marcher dans l'eau. C'est cette solution que choisit Aurore, mais elle a pris la précaution d'emporter ses chaussures aquatiques ! Je n'ai guère envie de la suivre pieds nus, alors je tente précautionneusement d'aller de rocher en rocher. Après avoir essayé deux voies possibles, je rebrousse chemin, je n'y arriverai jamais sans risquer de tomber à l'eau ! C'est alors que je vois qu'un promeneur et son fils, qui viennent de franchir le gué, sont revenus au milieu pour pouvoir m'aider... Ce serait impoli de refuser, n'est-ce-pas ? Et hop, c'est parti ! En route, il me vient l'idée qu'ils ne seront plus là au retour, mais c'est trop tard ! En route pour los Maderos...
Pour revenir, je suis décidée à me tremper les pieds, après tout la baignade était prévue avec la rando. Aurore est en maillot de bain, j'ai le mien dans mon sac, mais je l'y laisse, je me contente de relever les jambes du bermuda ! L'eau est bonne et ravigore les pieds malmenés. Les cailloux du fond ne sont pas très agréables, mais ce n'est qu'un tout petit mauvais moment à passer...
Sur le chemin du retour, nous faisons un stop à Guarumos, et Aurore s'aventure dans le bassin pour découvrir la cascade en entier.
Il y a deux autres cascades, accessibles par des chemins différents. La Reine est à 50 minutes de marche, on lui préfère Nambillo, à 15 minutes. Et c'est reparti pour les montagnes russes ! Une fois arrivées, nous ne le regrettons pas : c'est incontestablement la plus belle. Cerise sur le gâteau : les lieux disposent de cabines pour se changer et de toilettes. Aurore repart se baigner, je me contente de prendre des photos ! 😇.
C'est ici qu'il est possible de rentrer sur la terre ferme, mais la tarabita ne me fait plus peur, alors on la reprend pour repasser de l'autre côté de la vallée. Des taxis nous font signe, mais les 5 km de descente ne nous font pas peur, même si la route est moins intéressante qu'hier.
Ceci termine notre séjour à Mindo, demain, nous revenons sur Quito, pour deux jours de visite avant de prendre l'avion du retour.
