Ouvert en 2005, le TelefériQo, le téléphérique de Quito, est principalement destiné aux touristes, pour leur permettre d'avoir de superbes vues sur la ville et la chaîne de volcans. Il facilite aussi la randonnée autour et vers le volcan Pichincha.
Malgré ma phobie des téléphériques, je décide de faire l'effort, je ne peux pas rater l'une des attractions majeures de Quito ! Il faut déjà se rendre au point de départ, situé à 3 117 m d'altitude (le centre de Quito se situe à 2 850 m). Nous demandons à l'hôtel de nous appeler un taxi, qui nous y emmène pour 5 dollars.
Quand nous achetons nos tickets, l'hôtesse nous demande si nous avons plus de 65 ans. Aurore blêmit, elle craint que l'ascension nous soit interdite, comme elle a déjà eu le cas en Colombie. Mais pas du tout, c'est pour nous faire payer le prix "senior" ! Elle nous demande si nous sommes bien sûres de vouloir y aller, car le ciel est bien couvert et cela risque de nous gâcher une bonne partie du plaisir. Qu'à cela ne tienne, nous y allons, en espérant que le temps s'améliore...
Je ne me détends pas du tout pendant la longue montée, qui dure 18 minutes, pour nous hisser jusqu'à 3 945 m. Cela représente 2,237 km (merci Wikipédia).
Arrivées en haut, nous vérifions que nous pourrons disposer de la wifi, afin de pouvoir nous enregistrer pour notre vol de demain et espérer être ensemble dans l'avion, si possible à une bonne place ! Rassurées, nous partons pour une petite randonnée, qui va nous emmener jusqu'à 4 100 m et nous faire découvrir de beaux paysages. Les nuages se sont un peu écartés, nous pouvons avoir une vue générale de Quito, mais nous avons plus de difficultés à deviner les volcans. Pas de Cotopaxi aujourd'hui... 😕
S'il y avait du wifi quand nous sommes arrivées, il n'a pas tenu bien longtemps et nous devons redescendre sans avoir fait notre enregistrement. Il y a des taxis sur place, mais l'un deux nous demande 7 dollars pour redescendre. Par principe, nous refusons et entamons la descente. Ce n'est pas très malin, parce que le centre-ville est loin d'ici ! Fort heureusement, un autre taxi passe et nous propose 6 dollars, on ne fait pas la fine bouche. Il nous dépose dans le Quito moderne, Bulevar Naciones Unidas, là où nous allons pouvoir monter dans le bus qui fait le city tour de Quito, afin de découvrir la ville sans fatigue !!!
Comme nous avons un peu de temps avant le départ de 13 h 30, nous allons déjeuner dans un centre commercial proche, avec du wifi, hélas pas suffisant pour nous enregistrer.
À cette heure, il y a beaucoup de circulation et le bus progresse péniblement, nous permettant de bien voir ce qui est autour de nous, commenté en espagnol. Les avenues sont très larges et bordées de d'immeubles d'affaires. Nous longeons le Parc de la Carolina, superbe poumon vert de la ville, puis nous dirigeons vers la partie historique.
Nous passons dans le quartier branché de Quito : Mariscal, qui abrite de nombreux hôtels et auberges de jeunesse, ainsi qu'un grand marché artisanal. Nous nous retrouvons ensuite dans des lieux que nous connaissons déjà : la basilique du Vœu National et les quartiers que nous avons déjà arpentés à pied, avant de nous diriger vers la colline Panecillo, où se trouve une grande réplique en aluminium de la vierge de Quito (38 m de haut). Nous avons droit à une pause de 30 min, que nous occupons à faire nos derniers achats de souvenirs.
Le bus du City Tour fonctionne sur le principe du Hop and Off, qui permet de s'arrêter pendant une heure à chacun des arrêts, situés dans les endroits les plus touristiques, et de reprendre ensuite le bus suivant. Nous n'avons pas fait d'arrêt, mais nous ne sommes pas descendues au terminal, afin de reprendre le tour pour nous arrêter à la Basilique et descendre à pied la rue du Vénézuela, très en pente, pour retourner à l'hôtel.