Le parc des condors à Otavalo est à environ 7 km du centre, mais Paulina nous déconseille de nous y rendre à pied, car cela grimpe fortement. Mieux vaut nous réserver pour le retour si nous voulons marcher. Nous prenons donc un taxi pour quelques dollars. A un croisement, non loin de l'entrée du parc, il chauffeur nous indique deux autres chemins possibles pour revenir sur Otavalo. L'un descend jusqu'au lac San Pablo, que nous avons aperçu en arrivant, l'autre descend à la cascade Peguche, où nous sommes déjà allées.
L'entrée du parc coûte 6 dollars par personne, ce qui parait cher en comparaison de ceux que nous avons déjà faits. Cet argent est destiné à la sauvegarde des rapaces qui ont été recueillis.
Nous disposons de plus d'une heure pour rejoindre l'aire de démonstration de vol, ce qui nous permet de nous attarder près de chaque enclos où sont gardés les différents rapaces. Le parc est arboré et fleuri.
Nous ne sommes que 5 spectateurs pour la séance de 11 h 30 et c'est sans doute ce qui explique la rapidité de la démonstration. Le fauconnier nous présente 4 à 5 oiseaux, auxquels il lance de la nourriture pour démonter leur habileté à la repérer et à la récupérer en vol. Il nous présente ensuite un aigle de belle taille, qui ne semble pas décidé à performer. Le fauconnier explique qu'aujourd'hui mercredi est le jour de reprise après les deux jours de fermeture hebdomadaires et qu'il rechigne à se remettre au travail... Il finit par prendre son evol et à évoluer haut dans le ciel. Il arrive qu'ils ne reviennent pas avant deux ou trois jours.
Nous attendions avec impatience, mais il n'aura pas lieu...
Pour le retour, nous décidons finalement de rentrer directement à Otavalo, en empruntant un chemin de terre puis une série impressionnante d'escaliers qui nous conduisent au bord de la ville, non loin de notre rue.