Le système de bus continue de nous impressionner : il y a (presque) toujours un bus en partance pour la destination que nous souhaitons, à l'heure que nous souhaitons ! Nous arrivons donc à Baños avant midi et décidons de nous rendre à pied à notre hébergement. Enzo, un Italien vivant depuis 3 ans dans la ville nous demande si nous avons besoin d'aide. Il nous accompagne dans la direction de la Casa Amarilla City et nous conseille de consulter l'agence Wonderful Ecuador pour nos excursions. Nous galérons un peu pour trouver notre auberge de jeunesse (ben oui !), car il y a plusieurs Casa Amarilla dans la ville et aussi bien Maps.me que les commerçants que nous interrogeons nous envoient dans la mauvaise direction. On est même passées devant sans la voir, tellement elle est discrète.... Après avoir pris possession des lieux et consulté leur offre d'excursions, nous retournons vers l'agence conseillée par Enzo. Leur catalogue nous plaît, nous optons pour un tour en bus pour voir les différentes cascades de la route du même nom, une séance de tyrolienne pour Aurore le lendemain et deux jours aux portes de l'Amazonie. Juste le temps de prendre le nécessaire pour profiter des cascades et nous voici en route pour notre première sortie.
L'eau est présente partout à Baños et tout autour. Pour bien profiter de la route des cascades, le mieux est de louer un vélo (5 dollars la journée, casque compris), mais ce n'est plus de notre âge. Le tour en bus est un peu trop commercial à notre goût, avec un arrêt près d'une aire de tyroliennes, dans un magasin de sucreries et une traversée en nacelle, payante. Nous voyons quand même des cascades, dont la plus importante : le pailón del Diablo. Nous avons 40 minutes pour faire l'aller/retour et c'est un peu juste, car il faut descendre de nombreuses marches (et les remonter ensuite surtout !) et même franchir un long pont suspendu. Franchement, qu'est-ce qu'ils ne me font pas faire, ce n'était pas dans la description, ça... Le spectacle de cette cascade se jetant dans une grande marmite (il me semble que c'est la traduction de pailón) en vaut la peine. Au passage, je n'ai pas pu résister à l'achat d'une mangue épluchée et taillée en lanières, prête à être dégustée.
Une bonne première journée à Baños, où nous avons perdu près de 1 000 mètres d'altitude et gagné en chaleur.