Une fois partis de Zürich, nous avons fait route vers Appenzell. Il avait plu toute la veille, mais par chance nous avons pu faire le tour de cette ville si pittoresque sous un ciel clément.
Les façades en tuiles de bois colorées contrastent énormément avec ce que nous avons pu voir jusqu'ici, et les enseignes métalliques des échoppes nous plongent dans l'univers d'antan.
Et visiblement, Appenzell serait la ville la plus traditionnelle de Suisse, il y a encore la place où jusqu'en 1991, seuls les hommes votaient... Et à main levée!
Les traditions rurales sont omniprésentes et la ville possède plusieurs spécialités culinaires.
Après cette rapide visite, nous nous sommes garés sur les parking de l'attraction du lendemain: le téléphérique d'Ebenalp, pour monter à 1640m!
Mais dans la soirée, une forte pluie s'est abattue sur la région, et après une nuit calme, quelques gouttes sont retombées en début de matinée.
Cela a eu pour conséquence de lessiver le ciel qui était pur... Jusqu'à ce que le soleil réchauffe les versants de la montagne.
Nous avons donc embarqués in extremis dans le téléphérique de 9h30 (la situation n'était pas idéale pour Bucky: rentrer en vitesse dans un petit espace surpeuplé, mais tout s'est bien passé. Une fois l'appréhension passée et la cabine envolée, il a profité de la vue) pour arriver au sommet 6 minutes plus tard... Dans un épais brouillard!
Le soleil réchauffait le sol trempé, et donnait naissance aux nuages... À la grande déception d'Alexandra qui n'a rien pu capturer du paysage.
Cela ne nous a quand même pas empêché de faire le tour du pic pour aller voir le si célèbre restaurant à flanc de montagne ainsi que la chapelle troglodyte et les grottes incontournables.
Ainsi, il a fait bon pour se balader, mais pas pour photographier. D'expérience, ce brouillard est censé se dissiper passé 11h, une fois l'humidité du sol évacuée. Mais il n'en fût rien et nous redescendâmes à 12h30, après une bonne bière au sommet!
En bas. Alexandra avait repéré une balade à faire, c'était en fait le tour d'un lac... Alpin. Donc, ça grimpait un peu pour y aller... Un peu? Oui, enfin, de 780 à 1143m tout de même!
Nous avions le choix entre 1h25 de route pratiquement toute en ligne droite et 1 heure de sentier plus... Direct.
Vous vous en doutez, on a choisi l'option qui fait mal au début plutôt qu'à la fin. Et on a senti le rythme intense de ces derniers jours infligé à nos jambes dès le premier croisement. Qu'à cela ne tienne, il faut savoir ne pas écouter son corps et se surpasser de temps en temps. Mais ce qui nous a permis de tenir le plus, c'est de savoir que c'était certainement la dernière (aussi intense) de l'été.
Après être passé au milieu des vaches alpines au regard mi curieux, mi désabusé (oui, ça a été sport avec Bucky!) Nous avons pique-niqué au bord du lac avant d'en faire le tour et de redescendre par une belle route bien lisse et en pente modérée.