Au bal masqué ! Ohé Ohé,
Après une bonne balade, une bonne nuit s’impose ! Nous nous lèverons donc à midi pour repartir de plus belle. Parce que la glandouille, c’est finie, place à la culture ! Avec Venise, Bologne, Ravenne, San Marin, Sienne, Florence…, il vaut mieux reposer un peu le cerveau avant pour éviter la surchauffe. La route vers Venise défile toute seule jusqu’au soir… C’est des champs, des zones commerciales et des Mac do ; on commence déjà à regretter la beauté des paysages slovènes. Mais nous comptons bien sur Venise pour nous redonner le sourire. En attendant la ville flottante (ou les îles flottantes), nous nous dirigeons vers le Lido di Jesolo pour une petite trempette avant la nuit. Histoire d’oublier la chaleur de l’intérieur des terres italienne. La carte magique de Jean indiquait un lieu de camping sauvage à la pointe du Lido di Jesolo ; un simple petit parking avec déjà trois camping-cars italiens. Nous posons Titine dessus et filons prendre un bain. Retour à la voiture, les occupants italiens d’un camping-car sont dehors, j’en profite pour leur demander si nous pouvons camper sur le parking. Après dix minutes de conversation et quarante minutes de non-dits, nous comprenons que nous pouvons dormir là à condition de laisser filtrer aucune lumière et de pas sortir les chaises et la table. C’est Jean qui est tout heureux. Ce soir, pas de lutte acharnée contre les papillons, les moustiques et autres insectes venus admirer la lumière intérieure du van !Pendant que Jeannot appelle sa Mamounette, je lui prépare une bonne pitance à base de patates douces ; il ne lui en faut pas plus pour être heureux comme un roi.
Patates douces + Petit rouge – Dodo
Levé et déjeuner à la hâte : ce matin, c’est Jean qui me presse ! Nous laisserons le van sur le parking et prendrons un vaporetto qui part du bout du Lido di Jesolo pour se rendre à Venise. Jean a pris des pass pour toute la journée, ainsi nous pouvons utiliser les vaporettos et les bus comme bon nous semblent. L’embarcadère est pas loin mais la queue paraît infinie… Attente… Longue attente pour finalement se rendre compte que ce n’est pas la bonne queue. Plusieurs compagnies maritimes font la navette entre le Lido et Saint Marc et nous nous sommes trompés… Encore 30min de perdu ; Jean commence à devenir fébrile ! Mais une fois dans le bateau, il retrouve son sourire. Arrivée Place Saint Marc, nous nous retrouvons confrontés à une cohue hallucinante : il n’y avait pas autant de monde dans mes souvenirs… Les deux heures de queue pour rentrer dans la cathédrale nous démoralise et nous nous promettons de retourner à Venise à une autre période que juillet-aout pour voir l’intérieur. Un peu dépité, nous continuons à déambuler dans Venise. Nos pérégrinations nous mène au Pont du Rialto puis jusqu’à l’église Saint Jean et Saint Paul. Jean commence à fatiguer et nous faisons une petite pause sur le parvis. A ce moment, voyant Jean lorgner sur le bar d’en face, je lui explique que le Spritz vient d’ici. Un grand sourire s’affiche alors sur son visage et nous nous promettons d’en prendre un avant de repartir. Nous faisons un deuxième arrêt 100m plus loin pour acheter un en-cas. Et vu qu’on est des grosses feignasses, nous prenons un vaporetto pour remonter le Grand Canal et aller jusqu’à la Basilica dei Frari. Puis sonne l’heure de l’Apérol, nous enfilons les petites rues et ruelles à la recherche de la perle rare : un bar pas trop cher et qui sert son Spritz avec du Proseco ! Nous installons finalement notre campement dans une petite cour intérieure à l’abri du bruit et des odeurs de la rue. Parce qu’il faut le savoir, à Venise, les ¾ des rues sentent l’urine : la petite balade romantique peut donc très vite perdre tout son charme ! Nous refaisons encore une fois le monde autour de notre petit verre, mangeons l’olive et nous voilà repartis. Je commence un peu à fatiguer et mon but ultime est d’aller me baigner mais Jean ne l’entend pas de cette oreille. Pour mettre d’accord les deux parties, il me propose sur le chemin du retour de passer par le Lido. Je ne vois pas trop l’intérêt mais tant que nous rentrons après cela me va. Nous prenons un vaporetto et arrivons sur le Lido. Il n’a aucun intérêt, c’est juste des habitations… Alors que je sens déjà le sable chaud sous mes pieds et la fraîcheur de l’eau, Jean nous crée un nouvel itinéraire ; on prend trois vaporetti différents (3h de bateau en perspective) pour faire une escale de 20min sur l’île de Murano. Je fais une sale tête ! 2 changements plus tard, nous arrivons enfin à Murano. Je fais la visite de l’île au pas de course pendant que Jean alterne entre course et prise de photos. 50min de vaporetto plus tard, nous voilà de retour au bercail : il fait nuit, adieu le sable chaud. Une petite baignade sera quand même de mise pour décrasser. Nous changeons de parking pour la nuit ; nous en avons repéré un sous les arbres !
Dîner dans le noir – Dodo
Bisous mes petits merlus,
Loulou & Chouchou