Bologna, Italy

Publiée le 28/07/2017
https://www.youtube.com/watch?v=RBnEoI2GFjo

Coucou les vacanciers,

 

Après une journée riche en culture, nous avons pris une journée off. Ce matin, gros nettoyage et inspection du moteur pour moi pendant que Jean s’emmêle les fils avec l’autoradio.

Après 2h et 6 chiffons, le moteur brille comme à sa sortie d’usine et tous les niveaux sont faits. Une petite trempette pour me récompenser de mes efforts et nous revoilà sur la route pour aller jusqu’à Bologne. La route file, toujours aussi belle qu’entre Tarvisio et Venise. Les cheveux au vent, insouciants, nous avançons en maître de la route : « bella vita » !

Bella vita ? Je me suis emporté trop vite… Le van commence à perdre de la vitesse et à cracher noir quand j’accélère… Titine fait encore des siennes ! Nous nous arrêtons sur le bas-côté, vidons le coffre pour ausculter la belle. En apparence, rien d’anormal ! Je fais jouer l’accélérateur et toujours fumée noire… Petit Google pour se remémorer les causes de la fumée noire et perte de vitesse : mauvais mélange entre l’air et le gasoil. Pièces en défaut : les injecteurs ou la pompe. Bigre : ça n’a pas l’air sympathique ! Je commence à perdre le moral jusqu’à ce que Jean remarque que la durite d’admission d’air est complètement écrasée… Nous la démanchons et enlevons la partie détériorée, mais dès que j’accélère de nouveau : fumée noire. Petite recherche des clubs T3 d’Italie, le plus proche est à Florence. Etant en plein milieu de la brousse, nous n’avons d’autres choix que d’aller jusqu’à Bologne et d’aviser ensuite. Nous voilà donc reparti tout doux sur la pédale d’accélérateur. Mais comme par magie, kilomètres après kilomètres et kilomètre/heure après kilomètre/heure, la fumée disparaît et le van reprend de la pêche. Ouf grosse frayeur pour rien, c’était juste l’admission de l’air qui était bouchée et empêchée donc un bon mélange. Le moral remonte, les kilomètres défilent, l’heure tourne, nous arrivons bientôt en vue de Bologne.

Après une heure de recherche d’un spot dodo et de burns sur des herbes mouillées, nous installons finalement le camp sur une heure de repos au bord de la route. Pas très glamour mais au moins il y a des arbres !

 

Apéro – Miam – Dodo

 

Ce matin, le timing est serré. Une machine est prévue pour la destruction des morpions et un covoit nous attend à 14h à la gare de Bologne. Les covoits sont notre nouvelle technique de rencontre. Depuis que nous sommes passés dans les pays « riches » et que l’affluence des touristes bat son plein, c’est plus dur d’échanger avec les autres…

Nous filons donc vers la laverie que j’ai repérée la veille. Nous nous garons en double file le temps de déposer le linge puis partons à la recherche d’une place de parking à moins de 5€/h. Place trouvée 1km plus loin et d’un commun accord, je resterai dans la voiture pendant que Jean ira mettre le linge dans le séchoir pour éviter de payer une heure de plus. Voilà notre Jeannot reparti, pendant que je m’occupe du blog. Je regarde mon téléphone 30min plus tard et là : horreur ! 5 appels manqués et 3 nouveaux messages. C’est Jean, avec son grand sens de l’orientation, qui s’est perdu dans Bologne ! Je lui envoie donc les informations nécessaires pour qu’il retrouve la laverie, lui dit de bien mettre sa carte orientée au nord et reprend mes photos. Le voilà de retour à 12h15, il nous reste donc 1h30 pour visiter Bologne… Oups, bon bah ce sera un tour de repérage pour un prochain voyage !

Petit tour effectué, nous filons vers la voiture pour aller à la gare. Heureusement, Denis, notre covoit, a un peu de retard.

Denis récupéré, nous prenons la route vers Ravenne. Denis, designer, travaille dans une entreprise chinoise d’aménagement intérieur de 4x4. Il est donc ravi de voyager dans Titine, qu’il observe avec attention et dont il prendra des photos à l’arrivée.

Ravenne, ville connue pour ses nombreuses mosaïques et ses belles églises… Bon, nous pour l’instant, c’est plus la plage qui nous intéresse en bon beauf que nous sommes. Jean nous déniche donc une belle petite plage avoisinée par les plateformes off-shore où nous pouvons faire trempette. Nous somme encadré par Beauf Italien 1 qui nous détruit les oreilles avec son cerf-volant énorme et par BI 2-3-4… qui nous font saigner les oreilles avec leur musique à faire peur à un sourd… Bref nous sommes donc devant un choix cornélien, nous transformer en mouette de marée noire ou devenir sourd. Nous revenons donc à la voiture en mouette sourde…

Près de notre parking, sous les arbres, le long de la route, plusieurs camping-cars ont installés leur camp de base comme sur le parking de Venise. Nous nous installerons donc ici pour la nuit. Même la police financière qui rode ne nous délogera pas. En même temps, quand je l’ai vu passer, j’ai vite éteint la lumière dans le van et pris le guide de l’Italie dans lequel je me suis plongé pour donner le change… Bon il était 21h et je n’y voyais rien mais ce n’est pas grave ; plus c’est gros, plus ça passe, non ? Jean a une meilleure idée, aller prendre un verre un peu plus loin pour laisser le van vide. Nous voilà donc attablé devant une bouteille de Proseco à écouter un petit concert. Le son est 15 fois trop fort mais c’est sympathique tout de même. Petit retour au van, la police a fuit. Une petite salade plus tard, nous voilà bien confortablement installés sur le lit, les rideaux nous cachant du monde extérieur.

 

Bisoux à ceux qui travaillent pendant que je me baigne,

 

Loulou, Chouchou & les mouettes sourdes

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