Après s’être endormis au chant des crapauds, nous avons été réveillés maintes fois par les assauts incessants des moustiques et autres moucherons. Et oui, dormir à côté d’un marécage n’a pas que des avantages. Mais la nuit fût bonne, surtout pour moi, d’après les dires de Jean sur mes ronflements majestueux.
Repartit au petit matin, nous nous lançons de nouveau dans une quête vitale : trouver un lavomatique. Quelques essais infructueux plus tard, nous en trouvons finalement un, qui comme en Slovaquie s’occupe de tout ! Pendant que la magie opère, nous partons à la conquête de la ville. Nous ne disposons que de peu de temps, un long trajet nous attend : 200 km – qui paraissent 2000 avec notre vieille caboche – pour rejoindre Ostrava (République Tchèque).
Petit passage obligé par le Rynek, cœur moyenâgeux de la ville dont le style a été de nombreuses fois remanié. Le baroque se mêle ainsi au gothique d’origine. L’hôtel de ville se révèle majestueux et les maisons bordant le Rynek très pittoresques. La ballade se poursuit avec les deux plus importantes églises St. Elizabeth et St. Jean-Baptiste et la célèbre rue des anciennes boucheries, aujourd’hui remis sur l’avant de la scène grâce aux nombreuses galeries d’art et de photographies.
Hop ! Nous récupérons nos affaires, en voiture Simone et filons vers Ostrava ! A l’approche de la frontière, Jean a soudain un éclair de génie : « Il semblerait que la Pologne soit un pays gustativement intéressant ». Nous avons donc oublié une denrée importante… La vodka ! Petit stop pour chercher ce doux breuvage qui nous réchauffera surement dans nos étapes à venir.
Passé la frontière, nous cherchons un spot Wifi-dodo-eau. Nous avons du mal en ce moment à trouver des connections gratuites pour entretenir le blog et charger les photos. Nous dénichons un petit village splendide perdu au milieu des champs. Dîner englouti, nous annexons le troquet du coin pour son Wifi et découvrons le tapage nocturne à la tchèque : Quand le voisin râle parce que les piliers de bar font trop de bruits, c’est la police qui vient lui dire d’arrêter de protester et de rentrer gentiment chez lui.
Cheers !
Chouchou & Loulou