Coucou les petits loups,
Après une bonne nuit sur les hauteurs de Drama, nous repartons vers la plaaaaagggggggeeeeee !
Enfin, Jean m’a quand même forcé à faire plusieurs lieux culturels avant.
Un petit stop près de Filipoi où se dressent les vestiges de la ville romaine de Philipoppolis. Il ne reste quasiment rien de la ville qui fût désertée après un tremblement de terre. Mais assez pour nous replonger dans nos cours d’histoire de collège. Le site abrite un ensemble de bâtiment épiscopal datant des premiers chrétiens avec notamment un baptistère et les vestiges d’un théâtre. La ville a en effet traversée les siècles ; de la période romaine à la période hellénistique.
Puis nous reprenons, sous une chaleur digne du Sahel, la direction de Kavala. Après un bref déjeuner, nous nous attaquons à la vieille ville totalement vide. Eh oui, il faut être fou comme nous pour sortir à 15h en Grèce… Au détour d’une rue, nous tombons sur des habitants du coin en train de festoyer : Jean pousse un hurlement de dégoût et fait un bond de trois mètres en arrière pendant que je les prends en photo. Ces chers habitants se trouvent être des chats (plus nombreux dans le pays que les grecs) en train de savourer des restes d’abats. La visite se poursuit avec l’ancien aqueduc qui alimenter la ville en eau et l’acropole. Elle se révèle sans grand intérêt : il ne reste qu’une tour, une prison et un poste de garde tout à fait commun datant du XVIIIème siècle. Mais de cette tour, nous apercevons une étrange villa avec un toit comportant de multiples dômes en plomb. Nous dévalons donc la vieille ville vers la « demeure » de Mohammed Ali. Cette maison abritait une école pour les jeunes hommes musulmans et une cuisine procurant de la nourriture aux nécessiteux. Elle a été entièrement restaurée dans les années 2000 pour en faire un hôtel de luxe. Elle dispose de trois cours où se déroulaient les enseignements des trois niveaux (maternelle, primaire et collège). Mohammed Ali fit bâtir cette école, qui pouvait accueillir jusqu’à 600 étudiants, pour les orphelins.
Les vêtements collant de sueur, nous regagnons enfin la voiture pour la délivrance : la plage. Jean me dégotte une petite plage à l’ouest de Kavala où je peux enfin faire trempette et bronzette.
Pour la nuit, mon cher copilote me trouve un petit coin près d’une rivière pour que nous puissions nous laver. Arrivés sur les lieux, nous nous retrouvons dans une ville-squatt où des mecs bizarres se baladent en peignoir. Le panneau à l’entrée de la ville indique que c’était un site thermal. Bien que l’envie d’un bain au soufre entouré de bâtiments tagués soit présente, nous nous trouvons un petit coin près de la mer. Lieu beaucoup plus calme, plus de drogués juste des migrants qui débarquent sur la plage… Ah non c’est juste des pêcheurs !
Miaou, Miaou
Loulou & Chouchou