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Vendredi 16.09.: Il fait grand soleil ce matin mais alors froid, très froid!
Mais malheureusement nous devons partir; Thomas n'est en effet toujours pas au top et ce matin, sa gencive derrière l'incisive est noire! Nous décidons alors de nous rendre à Kalmar, une « grande ville » sur la côte est; là nous trouverons certainement un hôpital ou un médecin et pourrons, s'il le faut, séjourner au camping à proximité.
Kalmar est à environ 130 km et à 12h15, nous y sommes. La route n'est pas des plus drôles, loin s'en faut; nous empruntons ensuite la « route des Verreries » où l'on peut admirer les artistes à l'oeuvre. Mais nous n'avons pas les idées à ça et nous dépêchons d'atteindre notre but.
Hourra, en quelques minutes nous découvrons l'hôpital! Est-ce par contre comme chez nous, où on ne se trouve jamais dans le bon service? Direction l'entrée principale: nous devons nous rendre, d'après l'information, au service « barnakuten ». Nous prenons donc le camping-car pour cette entrée-là. Nous expliquons le cas: nous devons nous rendre au « Vardcentral »... Nous y allons à pied, pensant être tout prêt. 10 min plus tard, nous y arrivons. Mais il n'y a aucun rendez-vous de disponible dans la journée. La dame de l'information, très aimable au demeurant, me photocopie un plan de la ville pour me montrer où se situe un médecin de famille qui reçoit sans rendez-vous le vendredi entre 13 et 15h notamment. Ouf, nous sommes dans les temps et partons vers le centre-ville.
Nous trouvons facilement l'adresse: nous entrons, l'infirmière nous reçoit en nous demandant une carte d'assurés. Nous lui montrons le formulaire E111. La visite est gratuite aussi pour nous, les enfants de moins de 12 ans, en Suède, ne paient rien! Waouh!
Nous passons devant le médecin quelque 30 min plus tard. Très sympa, il examine Thomas et suppose une bactérie. Je lui montre les antibiotiques que notre pédiatre suisse avait prescrits avant notre départ et me dit que je pouvais sans peine les utiliser! Thomas a été tellement gentil que le médecin lui a offert un requin en plastique. Autant l'infirmière que le médecin ont été très gentils et sympas.
Après cet intermède médical, nous avons pris la route de l'île d'Öland.
Le pont qui enjambe la mer est vraiment magnifique. Arrivés sur l'île, nous nous rendons dans la ville la plus importante, Borgholm, et trouvons sans peine le camping.
Sur la route, nous apercevons de très nombreux moulins et un paysage qui, parfois, ressemble à celui de Majorque.
Nous arrivons vers 15h30 et nous installons. Nous irons visiter la ville demain. Et nous visiterons Kalmar à notre retour sur le continent.
Samedi 17.09.: Ce matin, grand soleil. Mais la nuit a été fraîche, de même que le matin. A l'abri du vent par contre, le soleil chauffe bien.
Nous avons décidé d'aller visiter le matin le village. Il n'est pas très grand et notre camping est juste à quelques mètres: nous partons à pied.
Le début est plutôt gentillet, mais lorsque nous arrivons dans la rue semi-piétonne, tout s'anime. Les échoppes sont nombreuses et vendent de tout et rien. Nous aimons bien et les faisons toutes.
Nous visitons également le bord de mer puis vers 13h, nous nous dirigeons de nouveau vers le camping, cause sieste de Thomas (qui en a fort besoin).
Arrivés à bon port, nous mangeons des raviolis puis Thomas va au lit.
Ensuite, Lucas s'est trouvé deux potes (suédois) pour jouer au sable; Stéph et moi profitons du soleil ardent (nous pensions ne plus pouvoir remettre nos shorts, eh bien nous avions tort!). La chaleur était vraiment torride (à l'abri du vent toujours, bien sûr).
Vers 17h, après les deux heures de sieste de Thomas, nous prenons les vélos et allons faire un tout petit tour de ville, pour repérer les autres endroits à visiter demain, ou après-demain. Mais demain, de toute façon, nous sommes obligés d'aller à la piscine: nous l'avons promis à Lucas.
Pour une première impression, ce petit village nous a beaucoup plu. Encore une dernière remarque: la nuit maintenant arrive tôt, vers 19h15 !
Dimanche 18.09.: Nous avons bien fait d'attendre aujourd'hui pour aller à la piscine: le temps est gris et il vente fort et frais. Donc, la question ne se pose plus, à savoir où nous allons passer la journée.
Ainsi, vers 11h30, nous arrivons à la piscine: Lucas et Stéph dans les vestiaires mecs, Thomas avec moi. Nous allons pour commencer dans la piscine moyenne: Lucas s'est remis à nager sans les manchons! Thomas, alors qu'il pète de nouveau le feu (merci les antibiotiques), est tout excité à l'idée d'aller dans l'eau.
Nous testons ensuite la piscine à bulles: quel bienfait! L'eau est super chaude. Le retour dans la piscine est dur, mais nous allons au toboggan. Lucas fonce comme un fou. Stéph et Thomas y vont: après 5 min d'attente en bas du toboggan, je m'inquiète! Quand soudain je vois Stéph en train de pousser avec ses bras pour essayer de glisser! En fait, la matière de son short de bain n'est pas fait pour glisser; il est juste fait pour frimer... sur le plongeoir! Et que je te plonge ici, et que je te plonge là, dans un style tout à fait convaincant! Les mamies étaient toutes frétillantes(!!!) tandis que moi, je joue au Grand Bleu dans 10 cm d'eau. Résultat, nez et menton râpés, et comme il faut
Après, à chacun son tour, nous allons à la sauna (Thomas n'en rafole pas). On ressort rouge comme des écrevisses, mais que ça fait du bien! Lucas, lui par contre, adore ça!
Il est déjà 13h15, on a faim malgré le déjeuner. Si on avait su, on aurait apporter nos sandwiches car les gens débarquent avec leur frigos-box dans les bassins! Du jamais vu! Donc, nous, on se rabat sur le snack en commandant des chips, 2 hot-dogs et 2 croque-monsieur.
Après ce sain et gargantuesque repas, Thomas et moi allons nous laver et changer pour rejoindre le camping-car, sieste oblige. Une fois Thomas endormi, je profite de faire une lessive et la vaisselle du pt-déj, tandis que Stéph et Lucas profitent de la piscine jusqu'à la fermeture (16h) vu que le temps ne s'est pas amélioré.
A leur retour, Lucas arrive triomphant: il a réussi à lacer ses baskets! Et il a réitéré quelques minutes après, lorsque nous sommes tous partis pour une petite promenade. Durant celle-ci, on a cueilli quelques pommes d'un pommier sauvage du bord de mer.
On n'a pas fait de vieux os, le temps étant des plus venteux. Il fait froid !