Nombre de km parcourus: 127
Lundi 10.10.: Le brouillard est de nouveau présent au réveil. Flûte, nous pensions rester vu que les enfants avaient de quoi s'occuper entre les quads, les side-cars et les trampolines. Finalement, le ciel s'est dégagé peu à peu, mais l'envie de rester n'était plus là.
Nous sommes alors allés payer notre nuit; nous pouvions libérer la place à 18h (!) au plus tard. Et comme j'avais oublié de mentionner que nous ne prenions pas l'électricité, la gérante avait compté le courant. Donc, comme nous n'étions pas pressés mais que nous ne voulions pas rester, nous avons profité de faire le ménage, recharger la caméra et le Natel (pendant que les enfants s'en donnaient à cœur joie avec leurs quads).
Vers 12h, tout le monde avait faim; j'ai donc réchauffé le reste des boulettes (y en a marre des boulettes et des saucisses!!) et des pâtes.
Bref, vers 13h, nous avons finalement levé le camp pour franchir la frontière. Après quelques égarements dans la campagne danoise, nous avons fait halte du côté allemand, chez Aldi, pour faire les courses, et à la banque pour changer les Krone restantes.
Ensuite, nous avons poursuivi par la route principale 5 vers Niebüll. Nous avons également pris la route côtière entre Dagebüll et Ockholm: il s'agit d'une bande de terre dénuée d'arbres, peuplée de moutons et entourée d'eau. Magnifique paysage.
Arrivés vers Husum (il était env. 16h), nous avons commencé à chercher un camping. Nous avons bien fait car nous n'en avons trouvé qu'un seul, à Tönning. Et encore, nous avons bien failli repartir car, après avoir erré à travers la ville (magnifique d'ailleurs) sans trouver d'indication, nous perdions patience et espoir.
Mais un monsieur nous a gentiment indiqué la direction. Heureusement, car cette place est idéalement située en bord de mer, proche de la ville, avec des sanitaires tout neufs. S'il fait beau demain, nous y restons!
Mardi 11.10.: Le temps est tellement beau dès le réveil, le lieu est tellement idéal et le village tellement joli que nous avons décidé d'y rester!
Ce matin donc, no stress, déjeuner en douceur, habillement quelque peu tardif, puis départ à pied (10 min) pour le centre-ville.
C'est une ville faite de maisons en brique rouge là aussi, et d'un port historique. Les quais sont sympas et la ville magnifique.
A midi,
nous avons mangé « local » : bretzels au beurre!
Un délice!
Après avoir bien tournicoté en ville, nous sommes revenus au camping pour la sieste de Thomas. Durant cette heure trente, Stéph et Lucas sont allés se promener et moi j'ai fait une lessive et consulté la carte routière.
Au réveil de Thom, nous sommes tous partis faire du cerf-volant et profiter de la place de jeux à proximité. Nous avons également observé la marée (impressionnante d'amplitude).
Puis nous sommes revenus, Lucas a joué avec les enfants de la dame qui vient nettoyer les sanitaires, avons pris une douche et mangé des pizzas (dont Stéph et Lucas rêvaient depuis 4 jours) faites au micro-ondes...
Puis les enfants, au lit! (tardivement); Lucas met du temps à s'endormir car compter les nuits qu'il reste avant son anniversaire prend du temps;)) !
Nombre de km parcourus: 251
Mercredi 12.10.: Malgré le soleil du matin, nous partons par la route qui conduit à l' « Eidersperrwerk », un barrage avec pont-levis et écluse. Par chance, nous sommes là pour voir passer un bateau.
Après cet intermède, nous reprenons la route en direction de Glückstadt, où nous voulons prendre le ferry pour nous rendre à Cuxhaven, de l'autre côté de l'Elbe.
Nous franchissons le beau
pont qui enjambe le canal mer du Nord-mer Baltique. Le trafic de
cargos est intense. Nous attendons le ferry qui nous transportera
durant 20 min. Nous longeons ensuite la côte. Malheureusement, nous
ne voyons toujours pas la mer à cause de la dune qui a été créée.
Cuxhaven
ne mérite vraiment pas le détour; nous poursuivons donc vers
Bremerhaven,
où nous sommes également supposés prendre un ferry pour franchir
le fleuve Weser.
A notre arrivée, nous embarquons aussitôt, partons aussitôt et arrivons (presque) aussitôt (5 min plus tard) à Nordenham, que nous ne visitons pas.
La tension à l'intérieur du camping-car se fait sentir. On en a tous marre, il fait chaud, les enfants sont excités, j'ai sommeil et mal au dos. Seul Stéph semble plus ou moins supporter.
On se dit que c'est le moment de s'arrêter, mais on
ne trouve pas de camping (forcément...) Selon l'atlas routier, il
doit y en avoir un vers Varel,
à Dangast.
Un petit effort et on y est! Ouf! Il n'est pas génial
mais on y reste!