Mont Taranaki

Sur les conseils du camping, j'ai réservé la veille au soir une navette pour m'emmener au départ de la randonnée et me récupérer à la fin, car le Pouakai crossingt ne faisant pas une boucle, il n'est pas possible de venir avec sa propre voiture. En discutant avec d'autres français au moment de cuisiner le dîner, un autre français s'est branché sur la navette, et le lendemain matin à 7h, la navette nous attend à l'accueil du camping. 2 autres campeurs prennent la même navette, ce sont deux belges francophones qui veulent faire le même sentier que nous, c'est donc en français que je passe cette journée!

Le temps est magnfique au départ, mais en s'approchant du mont, les nuages se densifient, et c'est sou quelques goutte set un brouillard épais que nous commençons la randonnée. On ne voit pas grand chose et sommes un peu déçu, mais en s'approchant du commet, on aperçoit un peu de neige et petit à petit, la vue se dégage. Cette première partie de la randonnée est donc très montagneuse, les paysages sont magnifiques, mais le vent souffle fort et je suis bien contente d'être partie couverte de mon gros gilet et de mon coupe vent.

Nous atteignons la première hutte en 2h30, au lieu des 4h indiquées, les garçons imposent un bon pas, je suis derrière, un peu plus lente, j'ai envie de prendre mon temps. On s'accorde donc une grande pause à la hutte, discutons avec un kiwi qui passe quelques jours dans une autre hutte pour explorer tout le parc, descendons ensuite à une cascade où je déjeune, puis repartons vers la suite de la randonnée.

Nous nous éloignons du mont, descendant le long d'un sentier matérialisé par des planches dans un marais où la végétation est fragile. Je me retourne régulièrement pour admirer le mont Taranaki, il fait maintenant beau et chaud, mais les nuages restent accrochés au sommet, ne nous permettant pas d'apprécier pleinement le somme enneigé...

Après une dernière montée bien fatigante où je laisse les garçons aller à leur train d'enfer, nous atteignons assez rapidement la deuxième hutte. IL nous reste une heure et demi de descente pour atteindre le parking, mais nous avons encore deux heures et demi devant nous, et glandouillons à la hutte pendant une heure. Une possibilité aurait été de descendre au lac pour voir le reflet du mont, mais nous sommes tous un peu HS, et personnellement je ne m'étais pas encore suffisamment renseignée pour savoir que c'était un des points de vu les plus connus du mon Taranaki... Tant pis, peut être aurai-je l'occasion de refaire juste la promenade pour aller au lac, beaucoup plus courte que le crossing!

Nous rejoignons le parking à nouveau à grande vitesse, c'est en descente, c'est facile, et au milieu de la forêt, donc sans point de vue impressionnant. Du coup on attend la navette encore 40 minutes, et arrivons au camping vers 18h. Nous avons parlé de nourriture tout le log du trajet retour, après une bonne douche, nous nous précipitons donc à domino's pizza, et dégustons notre repas très équilibré près de la plage (mais pas sur la plage car trop de vent).

Je termine cette journée par une promenade sur la plage, qui est juste derrière le camping, le sable est toujours aussi noir, le coucher de soleil sur New Plymouth est fort agréable...