Hanoï

La capitale du Laos Vientiane fut notre dernière étape à quatre avec Thomas & Florence. Pas grand-chose à dire ni à voir dans cette grande ville sans véritable intérêt touristique.  C’est donc à l’aéroport que nous nous sommes dit au-revoir et à bientôt. C’est reparti pour plus de deux mois tous les deux avec la visite d'un nouveau pays : le Vietnam.

Direction Hanoï par avion pour découvrir une nouvelle culture et un pays sur lequel nous avons quelques a priori du fait des nombreux retours pas forcément flatteurs que nous avons pu avoir par le passé. Mais le voyage n’est-il pas fait pour découvrir par soi-même et se forger sa propre opinion ?

Malgré sa taille et sa densité Hanoï n’est pas dénué de charme. Nous dormions dans le quartier ultra-animé mais sympathique des 36 corporations où chaque rue possède sa spécialité et où nous avons très bien mangé. Comme toute ville d’Asie du sud-est qui se respecte Hanoï possède son lot de temples (et de pagodes). Ils sont ici souvent agrémentés de jolis banians et il s’en dégage une douce ambiance de relaxation, accentuée par les nombreuses odeurs d’encens. Ces temples sont assez différents de ce que nous avons pu voir en Thaïlande et au Laos, du moins dans la décoration intérieure beaucoup plus chargée et aux aménagements extérieurs plus soignés.

Outre la circulation deux choses frappent au premier coup d’œil à Hanoï. L’ancrage politique est inévitable, le communisme s’affiche partout sans complexe. De l’immense esplanade vide du mausolée d’Ho Chi Minh aux nombreux drapeaux communistes en passant par la statue de Lénine, pas de doute possible sur les orientations du lieu. C’est l’héritage français qui transparait également énormément, surtout dans certains quartiers. Outre l’architecture colonialiste caractéristique, cela se retrouve également dans l’organisation spatiale de certains lieux. Par exemple il y a une cathédrale au centre de la ville, entourée de cafés (en français dans le texte). Avec les cloches qui sonnent, la végétation et la température on se croirait presque dans le sud de la France !

Cela étant dit, on ne peut éluder le trafic monstrueux dans cette ville ainsi que la pollution étouffante. Le plus marquant reste le nombre hallucinant de scooters qui déferlent dans les rues et le concert ininterrompu de klaxons. C’est vraiment dommage car cette ville possède un réel charme qui est quelque peu dilué dans cet air irrespirable.

Nous partons demain pour l’une des merveilles d’Asie et du monde : la baie d’Ha Long.