Escale au parc national de Laheema. Entre terre et mer, nous espérons voir des animaux sauvages dans le plus ancien parc naturel des pays baltes
Une fois n'est pas coutume nous commençons par nous rendre à l'office du tourisme pour prendre les renseignements pour faire des rando à pied et à vélo. Pas de bol, quand on arrive elle est fermée. Nous décidons de rester sur le parking, en face du manoir qui ressemble étrangement à celui du capitaine Haddock...
Un peu plus au nord, il y a un centre forestier, regroupant plusieurs sentiers de rando, dont un où il est possible de voir des traces d'animaux sauvages et peut être des habitats de castors le long de la rivière. Nous tentons notre chance ! Cette fois-ci, c'est bien indiqué et les rando sont bien balisées.
Après un moment explicatif sur les traces que nous allons voir dans la foret, place à l'exploration.
Nous n'avons jamais été aussi rapides pour faire 4 km. En une heure, nous sommes de retour, après avoir tenté d'échapper du mieux possible, aux féroces moustiques qui sévissent dans ce coin d'Estonie.
Bilan: 5 à 6 boutons chacun. Ca va gratter dans les prochaines heures.
Petit tour à l'exposition sur la vie de la forêt. Dans des chalets, il y a des expositions sur la faune, la flore et la vie du bois, avec possibilité de toucher et tester les outils. C'est vraiment adapté aux enfants.
Pour les castors, c'est raté! Nous n'avons pas trouvé le sentier et personne pour nous diriger. C'est une spécialité des pays baltes, étant hors saison, le personnel pour les visites est plutôt rare.
Peninsule de Kasmu
Nous quittons la foret pour la mer, en espérant qu'il y aura moins de moustiques sur la côte.
Nous traversons le village des capitaines "Kasmu". Dans les années 20, c'était un village qui regroupait 1/3 des navires du pays. Ils servaient essentiellement à ravitailler leur voisin en alcool, pendant la période de prohibition finlandaise de 1919 a 1932.
Aujourd'hui, c'est une station balnéaire désertique hors saison. Quand nous y sommes passés nous n'avons pas croisé beaucoup d'autochtones.
Encore un endroit où nous avons l'impression d'être seuls au monde et de découvrir des endroits inexplorés
Pour nos derniers moments dans le parc, nous trouvons un coin, au bout de la péninsule de Parispea, proche d'un stigmate de l'occupation soviétique. La plage juste à côté vaut le détour, avec ses tons rosés et son eau transparente (mais gelée).
