04.09 - 51 - Le Havre - Giberville

Publiée le 08/09/2023
.

Esperanta Versio (version française ci-dessous, après les photos).

Ni pasigis bonegan semajnfinon kun niaj amikoj en Havro, inter mara festo kaj naĝado ĉe la plaĝo. Ni foriras hodiaŭ matene al la busstacidomo kie ni enbusiĝas al Caen, por eviti la danĝeran trairejon tra la Normanda Ponto (Pont de Normandie).

Post multaj aventuroj kaj pli ol du semajnoj da esploro, ni finfine sukcesis rezervi la biciklarakon, kiu portos niajn biciklojn.

Antaŭe, estis facile. Vi nur devis telefonvoki. La respondeculo registris la rezervadon. Estis simple kaj efike.

Sed la servo, antaŭe administrita de la funkciigisto, nun estas administrata de la regiono Normandio. Ni kontaktis la novan respondeculon la 16-an de aŭgusto. Telefone. Li petis, ke ni sendu retmesaĝon, sed ibndikis al ni malĝustan retadreson. Tial, ni ricevis neniun respondon kompreneble. Mi denove alvokis lin kelkajn tagon poste. Li respondis, ke mi devas sendi alian retmesaĝon, ĉi-foje al la ĝusta adreso kiun li finfine donas al ni. Aŭtomata respondondo diras al ni, ke ni baldaŭ ricevos konfirmon de tiu rezervado. Ĝi alvenis plurajn tagojn poste.

Sed ĝi alvenis finfine. Ni do estas trankvilaj. Niaj bicikloj estos sur biciklo-rako. Ĉio estas bone rezervitaj. En ordo.

Sed... kiam la aŭtobuso alvenas, pli ol duonhoron malfrue... Ĝi ne havas biciklo-rakon!

La nura solvo estas preni niajn biciklojn en la pakaĝujo de la buso. Kiel mi timis, ni rekuperis ilin en Caen difektitaj, la farbo tute gratita.

Vi devas plendi, diris al mi la ŝoforo... Kaj ricevos neniun respondon, li ne aldonis.

La regiono do prenis la kontrolon.

Rezulto: neefika komunikado kun nekredeble longaj respondaj tempoj, tre malfrua buso, mankanta rezervitaj servoj ; ĉiujn pasaĝerojn ne sukcesis enbusiĝi pro manko da loko, ili estis petitaj reveni por la venonta rotacio, preskaŭ tri horojn poste. Ni ne pagas niajn sidlokojn: la ŝoforo ne povas vendi bileton, la programaro ne estas ĝisdatigita; li havas nek elektronikan paspaĝkarton nek bankkarton kaj pagas per mono ĉe ĉiu paspago.

Saluton, kameradoj Shadockoj! *

Lastaj pedalbatoj de Caen ĝis Giberville kaj ni rehejmiĝas.

Post kelkaj tagoj ni bilancos ĉi tiun vojaĝon, kiu, sen esti seniluziiga, estas tute ne alportis al ni la samajn ĝojojn kiel la du antaŭaj, escepte de kelkaj etapoj.

Inter vojaĝo kaj reveno, ni estis tre dividitaj en antaŭaj jaroj, ni ĝojas reveni ĉi-foje.

Tamen ni denove foriros.


* Les Shadocks estis tre fama absurda televida serio. 

.
.
.
.
.
Le porte-vélos, version région Normandie !

Version française.

Après avoir passé un excellent weekend avec nos amis du Havre, entre fête de la mer et baignade à la plage, nous repartons ce matin en direction de la gare routière où nous prendrons le bus jusqu'à Caen, ce qui nous permet d'éviter le passage dangereux par le Pont de Normandie.

Après bien des péripéties et plus de deux semaines de démarches, nous sommes enfin parvenus à réserver le porte-vélos qui doit transporter nos montures.

Avant, on donnait un coup de fil. La personne en charge enregistrait la réservation. Simple et efficace.

Mais le service, géré jusque là par l'opérateur l'est maintenant par les services de la Région. Nous avions pris contact dès le 16 août. Au téléphone, on nous demande d'envoyer un mail, non sans nous avoir fourni une adresse de courriel erronée. Faute de réponse, je rappelle. Il faut à nouveau envoyer un courriel, à la bonne adresse cette fois. L'accusé de réception automatique nous indique que nous recevrons sous peu une confirmation de réservation qui arrive plusieurs jours plus tard.

Mais qui arrive. Nous sommes donc sereins. Nos deux places sur le porte-vélos sont bien réservées.

Mais quand le bus arrive, avec plus d'une demi-heure de retard... Il n'est équipé d'aucun porte-vélos !

La seule solution consiste à embarquer nos vélos en soute. Comme il était certain, nous les récupérons à Caen dégradés, la peinture tout éraflée.

Il faut faire une réclamation, me dit le chauffeur... Espère... sans oser ajouter qu'elle n'aboutira à rien.

La région a donc pris la main.

Bilan : une communication inefficace avec des délais de réponse incroyablement longs, un bus très en retard, dépourvu des services réservés, qui ne peut embarquer tous les passagers. Plusieurs n'ont pas pu monter à bord et ont été invités à se présenter pour la rotation suivante, près de trois heures plus tard. Nous ne payons pas nos places : le conducteur ne peut pas vendre de billet, le logiciel n'a pas été mis à jour ; il n'a ni badge de télépéage ni carte bancaire et paye en liquide à chaque péage.

Amis Shadocks, bonjour !

Derniers coups de pédale de Caen à Giberville et nous voilà de retour à la maison.

Nous ferons dans quelques jours le bilan de ce voyage qui, sans être décevant, est très loin de nous avoir apporté les mêmes joies que les deux précédents, sauf pendant quelques étapes.

Autant entre voyage et retour, nous étions très partagés les années précédentes, autant nous sommes heureux de rentrer cette fois.

Pour autant, nous repartirons.

1 commentaire

ClaudineMichel

Oui ce fut min ressenti aussi à te lisant..
Faiche la région qui ne prévoit pas les porte vélos dûment réservés.

  • il y a 1 an
4 Voyages | 299 Étapes
Rue du Centre, Giberville, France
63e jour (04/09/2023)
Liste des étapes

Partagez sur les réseaux sociaux