Bora bora

Publiée le 26/11/2018
Un autre endroit de rêve le temps d'un week-end !

Débarquement sur Matira

Vendredi 2 Novembre :

Nous nous levons tôt, nous prenons soin à pas faire de bruits et nous rangeons proprement la chambre.

Nous laissons un mot où nous avons écrit nos coordonnées car nous voulons garder contact mais dans l'euphorie de la veille, nous n'avons pas pensé à pendre les leurs et une photo.

Nous partons au port, le soleil est déjà bien levé depuis un peu plus de 5h du matin.
Nous voulons être en avance pour ne pas louper les jeunes pour le départ.
Nous nous postons sur un banc en attendant leur arrivée mais pas de signes à l'horizon...
Nous nous résignions à admettre à 7h30 qu'ils ne viendront sûrement pas..
Nous commençons à nous dire que notre rêve de Bora s'éloigne un peu mais nous ne voulons pas baisser les bras aussi vite. 


Nous partons à toute vitesse demander aux derniers bâteaux encore présents. Même rengaine que la veille, tous sont complets ou nous proposent des prix indécent..
Notre dernier espoir repose sur un bâteau venant prendre de l'essence. Gentiane demande par désespoir et nous sommes scotchés d'entendre "Allez y montez !!" sans plus de question ou négociation. 

Nous grimpons alors en les remerciant. Trois personnes supers gentilles. Nous nous installons et mettons les sacs dans la soute. Ils sont contents de pouvoir aider. En plus nous allons suivre l'étape du jour. Nous sommes dans un bâteau suiveur de l'équipe Fare Ara, une pirogue en catégorie vétéran originaire de Huahine. 
Nous partons vers 8h donc pour rejoindre le convoi de bateaux. Nous sommes tout sourire de pouvoir faire le trajet, de plus en vivant une course mythique de la polynésie de l'intérieur. 

Le départ a été donné depuis 30 minutes et nous voyons déjà les premières pirogues de vétérans s'avancer. Justement la nôtre est à la troisième place pour le moment et nous partons se mettre à leur côté avec le bâteau de ravitaillement. La musique à fond sur le bâteau pour rythmer la journée. Nous sommes bien placés car nous sommes devant tout le convoi de navires qui suivent la course, notamment les séniors qui vont arriver juste après. Nous n'avons donc pas trop de remoues pour le moment, déjà que la mer est bien agitée au plus grand plaisir de Gentiane. 

L'équipe est sur un bon rythme en ce début de course. Ils ont en ligne de mire la deuxième place qui n'est pas très loin. Tout est une question de glisse sur les vagues. La pirogue peut alors faire des piques de grosses vitesses autour de 17-20km/h sinon cela tourne autour de 12 de moyenne. Ils doivent parcourir 56 kms pour rejoindre la plage Matira de Bora bora. La plus longue des 3 étapes qui composent l'Hawaiki Nui Va'a. Nous en avons donc pour approximativement 5h de traversée. 

Les minutes filent et nous discutons bien sur le bâteau. On nous explique bien le fonctionnement du ravitaillement et ils recoivent les dernières infos sur la course par téléphone. On encourage les gars qui au fils des heures s'épuisent un peu. Le ravitaillement est tout une organisation. Une personne est jetée à la mer sur le trajet de la pirogue pour ravitailler en eau ou aliments les 6 hommes. Une fois la pirogue passée, le bâteau récupère à l'arrière l'homme à la mer, il faut bien être coordonner et surtout ne pas gêner les autres pirogues. Ainsi chaque équipe a son bateau ravitailleur.

Tout ce que les pirogues rejettent à l'eau est également récupéré par les bâteaux à l'arrière pour ne pas polluer les eaux. 

Nous arrivons à mi-course et nous voyons les premières pirogues de seniors nous dépasser avec le flot de navires qui va avec. Nous sommes alors pris dans un gros remoue le temps que tout le monde s'écarte pour laisser la place. Nous voilà maintenant à l'arrière du convoi principal mais plus au calme. 

Nous voyons bien Bora bora se rapprocher, nous allons bientôt rentrer dans le lagon pour la dernière ligne droite. Le temps est un peu couvert avec du vent mais ce n'est pas plus mal pour les rameurs et nous. 

Nous voilà rentrés par la passe dans le lagon de Bora bora. Nous apercevons le port principal de l'île mais l'arrivée se fait à la plus belle plage : à Matira. 

Notre bâteau se fraye un chemin parmis la flotte arrêtée sur les abords de la plage pour enfin se stopper. Terminus pour nous. Nous les remercions chaleureusement. Ils nous aident à nous donner les sacs une fois que nous sommes à l'eau. Et oui nous débarquons en plein lagon avec de l'eau jusqu'au torse et nos sacs sur la tête. Original non ?

Nous parcourons les quelques mètres qui nous séparent de la plage. La fête bat son plein. Nous partons vite déposer nos affaires à notre logement qui se trouve à une quinzaine de minutes à pied. 

Notre camping est à deux pas du Sofitel au bord de l'eau turquoise. L'accueil est adorable par la famille. Nous dormirons en tente dans le jardin. Le plus économique de Bora Bora. 

Les sacs déposés, nous repartons à la plage Matira pour vivre un peu l'ambiance de la course. Une petite barquette achetée à la roulotte et posés sur la plage, nous pouvons profiter du beau temps. Un petit air de paradis le temps d'un week-end. 

Les bâteaux repartent au fur et à mesure laissant le lagon un peu plus tranquille. Nous pouvons nous poser sur la plage et profiter de l'eau chaude pour une première baignade. 

Nous quittons la plage en fin d'après-midi au soleil couchant pour rejoindre notre logement. La journée de demain s'annonce très bien. 


Victoire on a un bâteau
Et on est supporter
Bora n'est plus très loin
Arrivée sur Matira, eau plus que turquoise et bâteaux en folie
Arrivée au logement, on va pas être trop mal !
Retour sur Matira
Premier coucher de soleil sur ce petit bout de terre
Tranquillité est le maître mot !

Journée snorkling !

Samedi 3 novembre :

La nuit n'a vraiment pas été terrible dans la tente. Le matelas s'est dégonflé durant la nuit. Nous avons "dormi" à même le sol sur les cailloux. Alex s'est d'ailleurs levé en pleine nuit, plus possible de dormir. 

Heureusement la journée de prévue aujourd'hui, c'est détente complète. Pour la matinée, nous empruntons masque et tuba au camping pour aller dans le lagon. 

Nous avons juste à traverser la route et nous y sommes. Nous nous laissons dériver le long de la côte près des hôtels Sofitel et Intercontinental, proche des pilotis. Déjà, nous reconnaissons quelques poissons que nous avons vu à la Réunion. Il y a un petit peu plus de fond là où nous sommes. Pas de gros bancs de poissons ni de raie repérés encore.

L'eau est en tout cas bien chaude. Nous rejoignons le bord et nous refaisons le chemin inverse par la route pour rentrer manger au camping. 

Nous essayons d'organiser une excursion pour le lendemain sur la journée, nous aurons la réponse ce soir. 

Le repas terminé, nous reprenons nos masques et nous partons nous poser proche de la plage matira où des raies ont l'habitude d'approcher les côtes. 

Serviettes posées, nous partons dans le lagon qui cette fois-ci est peu profond sur des centaines de mètres. La visibilité est superbe et c'est déjà plus riche en poissons que ce matin.

De magnifiques bénitiers aux couleurs bleues-violettes s'ouvrent et se ferment au grès du courant. Les poissons sont de toutes les couleurs également. 

Ca y est, une première raie pastenague se déplace tranquillement en direction du large. Nous la suivons sur quelques mètres mais nous nous arrêtons bien vite car nous nous trouvons poche du passage des bâteaux et jet skis. Nous devons snorkler dans une zone sécurisée. Les bâteaux vont à toute allure alors que les baigneurs ne sont pas loins. 

Nous partons de l'autre côté de la pointe de Matira. Juste avant que Gentiane ne reparte s'allonger faire une sieste, une autre raie passe entre nous.

Alex continue les investigations. 

Après quelques minutes, il revient s'installer sur la serviette pour se reposer. Quel bonheur de se trouver dans un tel cadre.

L'après-midi passe au rythme des Ukulélés et des chants tahitiens que l'on entend en fond. Une famille tahitienne fait la fête dans un jardin à côté.

Nous partons nous installer sur l'autre côté de la plage pour observer le  coucher de soleil. Avec la belle journée qu'il y a eu aujourd'hui, la vue est bien dégagée. Juste quelques nuages qui se colorent pour rajouter du charme au couchant. Que demander de plus ?! 

Nous repartons au logement avant qu'il ne fasse trop nuit. Sur le chemin nous croisons quelques personnes du camping qui nous indiquent qu'un spectacle de danse traditionnelle se tient à l'Intercontinental ce soir. 

Juste le temps de rentrer, se doucher, se rhabiller pour aller voir ça de plus près. Sur la route, nous prenons le repas à une petite famille vendant ses produits pour se payer un voyage aux marquises revoir leur famille qu'ils ont quitté il y a 30 ans. Les sandwichs en main nous nous installons sur la plage le temps de manger en écoutant la musique non loin. La nuit est belle et bien étoilée. La lune éclaire le lagon et nous nous surprenons à voir quelques petites tâches noires dans l'eau. Ce sont des raies qui profitent de la tranquilité du lagon pour s'approcher très près du bord de plage. A la lumière des portables nous pouvons bien les voir se déplacer. Elles sont tellement élégantes. 

Demain nous les verrons d'encore plus près car nous avons eu la confirmation de notre excursion. Départ 8h pour une journée qui s'annonce magique.

Lever du jour
Snorkling life
Claire comme de l'eau de roche
Petit bénitier
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Farniente
Fin du game

Un tour de bâteau sur le lagon

Dimanche 4 novembre :

Cette nuit nous avons mieux dormis même si en rentrant la veille notre nouveau matelas était dégonflé. Heureusement, nous avons trouvé la pompe pour régler tout ça.. 

Nous préparons tranquillement le petit-déjeuner. Il faut dire que depuis que nous sommes en polynésie, le réveil se fait en même temps que le soleil. Celui-ci se lève à 5h du matin donc nous avons tout notre temps jusqu'à 8h pour s'occuper. Ici le rapport au temps est différent, les gens vivent vraiment au rythme du soleil.

Il est 8h, nous descendons sur la route, notre taxi nous attend pour nous mener au port de Vai'ape où nous rejoignons notre bâteau. Le trajet est court. Nous rencontrons donc Rosto, un tahitien né à Bora qui va s'occuper de nous faire découvrir les merveilles du lagon. Il est au petit soin avec nous et tout sourire. Il met tout de suite de bonne humeur.

Nous sommes les premiers, nous devons récupérer trois autres couples à un autre hôtel. Nous partons donc au Pearl Beach Hotel où nous attendons les autres personnes. Un hôtel d'un tout autre standing que le nôtre. Sur le ponton, nous pouvons déjà remarquer quelques beaux poissons dans les eaux claires et un poulpe qui se fond parfaitement dans le décor. Juste le temps de sortir l'appareil photo que deux des couples arrivent. Ce sont 2 français et 2 italiens qui feront la journée avec nous, les deux autres personnes ayant annulé. Rosto nous demande d'embarquer pour commencer la journée. Direction un petit Motu à côté duquel nous avons pied.

Le bâteau s'arrête et là, surprise...: une petite bande de raies pastenagues accompagnées de requins à pointe noir arrivent à  toute vitesse. Les animaux ont en fait l'habitude d'être nourris par les bâteaux tous les matins.... nous n'aimons pas bien ça mais malheureusement c'est comme ça que ça fonctionne pour tout le monde ici.

Rosto nous invite à descendre rejoindre les dizaines de raies et requins qui nous entourent.
Légère appréhension au départ mais dès la première approche les doutes se discipent et laissent place au plaisir de nager.
Les raies sont très demandeuses en nourriture et se jettent littéralement sur vous. Nous pouvons les caresser sur le dessus en faisant attention à ne pas laisser sa main en-dessous, là où se trouve leur bouche.
Les requins eux, ne s'approchent pas de très très près et attendent qu'un morceau de poisson tombe du ciel pour se le battre.

Le premier arrêt se termine et déjà des moments uniques  pour cette journée.

Nous avons droit à un petit moment musical grâce au Ukulélé de Rosto avant notre prochain arrêt au jardin de corail.

L'eau est plus que turquoise et nous voyons très clairement le fond. Quelques raies sur notre chemin telles des tâches noires qui se repèrent bien du bâteau. Pas de raie manta en vue.

Nous arrivons au jardin de corail, endroit idylique pour observer les poissons parmis de nombreux coraux. Ils prolifèrent en cette endroit et les coraux sont magnifques. Des bénitiers de toutes les couleurs. Nous avons la chance d'observer une grosse muraine jaune sortant de son trou pour en rejoindre un autre. Nous avons tout le temps de la filmer et de l'observer. Rosto va même la nourrir un peu car elle a faim. Selon lui elle vient juste de mettre bas. Nous l'observons encore un peu avant de remonter sur le bâteau.

Rosto nous emmène sur un autre spot où les requins sont plus nombreux. Au bout de quelques minutes, nous voilà arrivés et effectivement un bon groupe de requins à pointe noir nous rejoignent. Un peu plus impressionnant que les premiers de ce matin. Il y a toujours une ou deux raies qui font partie de la troupe.
Rebelote nous descendons dans l'eau les rejoindre et les observer passer devant nous. Ceux-ci passent plus près mais ils ne s'intéressent pas du tout à nous et se préoccupent plutôt du poisson que Rosto leur envoie.

Nous immortalisons le moment et profitons de l'instant, un peu hors du temps.
Une fois tous remontés à bord, nous finissons de parcourir le tour de l'île.
Rosto nous montre les différents hôtels de luxe que nous croisons sur le lagon avec des prix hallucinant. 
Nous rejoignons un motu où se tient une petite paillote. Le repas est déjà prêt et il n'attend plus que nous.
Un buffet avec poisson cru, cuit, viandes, fruits à foison. Un régal avec une vue inégalable à la fois sur le lagon et sur l'île de Bora.

Après le repas nous avons du temps devant nous pour nous poser un instant sur la plage. Moment de plénitude.

Rosto nous appelle ensuite pour la dernière activité de la journée. Il va nous apprendre à fabriquer des couronnes en feuilles de cocotier avec un modèle pour les hommes et un pour les femmes.
Nous nous exécutons avant qu'il ne vienne vérifier et terminer le travail.

Une fois bien accomodés, il va nous expliquer les multiples utilisations  de la noix de coco. Mais avant il faut savoir l'ouvrir. Après une petite démonstration, c'est aux hommes de faire leurs preuves.
La noix de coco ouverte, Rosto la rape à l'aide d'un petit instrument fait pour. Les copeaux récoltés servent à réaliser du lait de coco, à déguster avec une petite banane.
Après quelques rigolades et discussions, la journée se termine.
Rosto raccompagne les deux autres couples en premier, leur hôtel est juste à côté avant de nous ramener au port.

Nous le remercions pour cette journée mémorable, nous aurons un bon souvenir de Bora Bora.

Sa femme nous ramène à notre camping et nous finissons la journée au logement. D'ailleurs nos hôtes ont eu la gentillesse de nous faire passer en chambre pour s'excuser des mésaventures du matelas gonflable. Nous apprécions le geste.

Demain nous allons pouvoir dormir et profiter une dernière fois de l'île. Notre avion est en milieu d'après-midi. 

Début de journée sur le lagon
Prêts à partir
Tableau
Aux avants postes
Début du tour
Premier stop
Rosto au Ukulélé
Sous un halo solaire
Place privilégiée
Shark attack
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Hard life
Arrivée au motu pour le repas
Et bon appétit !
Musclé d'un bras
Smile
Nos belles couronnes
Pause avec Rosto
Voilà comment on coupe une coco
Une impression de seuls au monde
Dans ses pensées
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2 Voyages | 89 Étapes
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Bora-Bora, Polynésie française
144e jour (02/11/2018)
Étape du voyage
Début du voyage : 12/06/2018
Liste des étapes

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