Lundi 5 novembre :
Le réveil est meilleur dans une bonne literie, nous en profitons pour bien récupérer.
Nous avons tout le temps de pouvoir appeler la famille avant de faire nos bagages.
Les sacs bouclés nous partons sur la route pour commencer l'auto-stop. Une fois passé la plage de Matira, nous trouvons une voiture nous rapprochant du port.
2 minutes plus tard une autre voiture s'arrête pour nous conduire pile devant la navette de l'aéroport.
Nous décidons de prendre la navette du début d'après-midi pour se poser à l'aéroport tranquillement.
Le tour en navette est aussi sympa pour faire une dernière fois un petit tour dans le lagon de Bora Bora. Nous rejoignons en 20 minutes l'aéroport qui se trouve sur un motu.
Nous débarquons et nous nous installons près d'un ventilateur.
Nous grignotons un petit repas de midi au café d'à côté.
Vient notre tour pour l'enregistrement, on nous annonce 1h de retard pour le vol. Une boisson fraiche nous est offerte pour patienter. Nous avons tout notre temps mais le retour sur Raiatea risque de se faire un peu tard et la nuit approche.
Nous verrons sur place comment rejoindre notre airbnb.
L'avion est enfin là et nous embarquons très rapidement. En 15 minutes nous sommes sur Raiatea. Retour à la case départ. Nous allons passer 2 jours ici pour visiter un peu plus l'île.
En arrivant, nous essayons de demander au premier véhicule sur le parking s'il peut nous rapprocher du logement. Nous tombons sur un jeune homme très sympa qui veut bien nous emmener où nous voulons. Nous arrivons donc à notre logement très facilement et rapidement juste avant que le soleil ne se couche.
Nous avons loué une chambre dans une maison familiale chez Léa et Jean-Michel. Un père et sa fille qui cohabitent avec un autre jeune, Quentin, pour partager les frais de loyer.
Nous nous posons et discutons rapidement voyage avec eux.
Jean-michel qui connait bien le coin nous indique un belle randonnée pour le lendemain.
Demain d'ailleurs nous allons essayer de retourner au port pour demander si quelques bâteaux prennent la direction de Papeete.
La soirée se déroule tranquillement et nous partons nous coucher pour profiter de la journée du lendemain.
Mardi 6 novembre :
Réveil toujours assez tôt avec le soleil qui se lève à 5h30 mais nous prolongeons un peu la nuit.
Nous nous levons finalement , direction le petit-déjeuner. Nous préparons la journée tranquillement. De la maison nous avons un petit kilomètre pour rejoindre le sentier donc c'est parfait.
Les sacs sont prêts, nous partons. En empruntant le chemin, deux chiens nous font de la compagnie et nous suivent au début de la randonnée.
Ils ont d'ailleurs envie de poursuivre avec nous, ils vont sûrement faire toute la randonnée avec nous.
Le chemin grimpe doucement à travers des plantations de bananes et de cocotiers avant de s'enfoncer dans la forêt. Nous sommes enfin à l'ombre des arbres car il fait très chaud et très humide aujourd'hui.
Les chiens nous indiquent même le chemin à suivre. Ils ont l'habitude des promeneurs et suivent les gens souvent.
L'avancée se fait de plus en plus lentement car le chemin est rétréci avec beaucoup de racines et de roches glissantes. Nous continuons de monter progressivement avant d'arriver à la première petite cascade. Les chiens nous attendent tranquillement près de l'eau.
Nous continuons l'ascension par des passages un peu plus escarpés. En arrivant d'ailleurs à la deuxième cascade, une belle petite montée doit se faire à l'aide d'une corde pour s'assurer et ne pas glisser. Les chiens eux grimpent à toute vitesse avec une belle agilité.
Nous remontons le cours de la rivière jusqu'à arriver à la dernière et principale cascade de la balade. Nous avons un peu de pluie qui commence à tomber mais rien de méchant. Nous sommes bien contents de nous dégourdir les jambes. Et oui la polynésie, ce n'est pas que ses plages paradisiaques mais il y a aussi beaucoup de randonnées. Certes les hauteurs n'atteignent pas celles de la Réunion mais le paysage est sympa.
Après une bonne pause à observer le petit bassin et les quelques anguilles se faufilant entre les roches, nous décidons de redescendre.
La descente est d'ailleurs plus périlleuse à cause de la pluie qui est tombée et des nombreux passages abruptes où nous devons utiliser la corde.
Les chiens se débrouillent comme ils peuvent également.
Nous redescendons assez vite et retrouvons un tracet plus aisé.
Sur la fin du chemin d'ailleurs, nous ramassons une coco tombée. En la secouant nous entendons de l'eau signe qu'elle doit être bonne.
Alex essaye alors de se débrouiller pour la débarrasser de son enveloppe rigide maintenant que Rosto lui a montré. Seul bémol, on avait un joli pieu bien fait pour faciliter les choses. Ici nous devons faire avec les moyens du bord. Au bout d'un moment nous tombons sur un petit poteau en acier pointu, cela fera l'affaire. Après quelques minutes et une bonne suée, nous avons la coco entre nos mains. Nous la mettons dans le sac pour la déguster à la maison.
En rejoignant la route, nous quittons nos deux compères de balades qui s'en vont de leur côté.
Nous atteignons la maison rapidement pour nous poser un instant.
Nous nous hâtons d'ouvrir la coco. Même technique que Rosto et la noix de coco s'ouvre en un clin d'oeil mais déception tout est pourri à l'intérieur.. Obligés de la jeter, nous comptons nous rattraper en allant en ville pour manger un bout.
Un pouce levé au détour de la route et une voiture nous prend rapidement pour nous déposer en ville. C'est d'une facilité déconcertante parfois..!
Nous entrons dans le petit marché pour acheter de quoi manger.
Le repas-goûter terminé, nous partons au port et à la marina faire le tour des voiliers.
Après quelques discussions, nous apprenons que plusieurs personnes partent la semaine prochaine pour Papeete. Mauvais timing. L'obligation de prendre l'avion se profile.
Nous partons faire deux/trois courses pour le repas du soir avant de rentrer. Même histoire, pas le temps de lever le pouce qu'une voiture nous demande où l'on va. Et 5 minutes plus tard, nous voilà rentrés.
Une bonne douche plus tard, nous préparons le repas pour manger tous ensemble.
Demain c'est déjà le départ pour nous. Nous allons essayer de redemander aux bateaux mais nous avons assurer nos arrières en commandant en ligne les billets d'avion car il ne restait que 3 places pour toute la semaine.
Mercredi 7 novembre :
Aujourd'hui notre avion est en milieu d'après-midi. Nous prenons le temps de nous reposer et de préparer notre dernière semaine en Polynésie. Cela fait donc déjà 1 semaine dans cet archipel magnifique.
Nous papotons tranquillement pendant le petit déjeuner. Nos hôtes nous indiquent que nous avons tout notre temps pour quitter la chambre.
Nous décidons tout de même de partir en avance en ville pour grignoter un bout. Avant de se diriger sur l'aéroport nous voulons tenter une dernière fois notre chance auprès des voiliers. Au pire des cas nous annulerons nos billets au dernier moment.
Nous disons au revoir à tout le monde et nous reprenons la route cette fois-ci avec nos gros sacs. Une voiture s'arrête peu de temps après pour nous emmener en ville.
Nous arrivons à Uturoa et à peine le temps de parcourir quelques mètres que nous tombons nez à nez avec les belges rencontrés sur Papeete. Contents de se recroiser, nous nous racontons un peu notre semaine chacun. Nous nous quittons pour manger mais nous savons que nous allons nous revoir à l'aéroport car eux aussi prennent l'avion mais pour Bora.
Nous partons chercher un encas proche de la marina. Une petite roulotte fera l'affaire.
Nous nous posons près de l'eau pour manger résolus à prendre l'avion, aucun bateau ne faisant le trajet aujourd'hui.
Après avoir fini de manger à l'ombre d'un palmier, nous reprenons nos sacs sur le dos pour faire du stop jusqu'à l'aéroport.
Une voiture nous prend et nous dépose à l'aéroport quelques minutes plus tard.
Le bagage enregistré nous retrouvons nos belges. Nous prenons en fait le même vol car nous faisons escale à Bora Bora.
Nous embarquons donc pour nous retrouver quelques minutes plus tard à Bora pour un arrêt de 30 minutes.
Nous devons débarquer de l'avion pour le remplissage de kérosène. Nous en profitons pour nous promener une dernière fois le long du ponton de l'aéroport en disant au revoir aux belges se trouvant à bord de la navette.
Nous reprenons nos places dans l'avion et 45 minutes de vol plus tard nous sommes de retour à Tahiti.
Nous allons de nouveau dormir chez notre premier hôte où nous avons laissé nos affaires en trop. Nous prenons la direction de sa maison située à quelques kilomètres de l'aéroport. Nous faisons du stop pour aller plus vite avant la tombée de la nuit.
Un couple nous récupère et nous sommes tout contents de discuter avec des réunionais. Nous ne voyons pas notre trajet passer à tel point que nous dépassons notre logement.
Nous sortons du véhicule sans rien dire pour ne pas leur faire perdre du temps supplémentaire.
Nous reprenons notre chemin en sens inverse. Nous retrouvons un véhicule qui nous dépose au bas de notre rue. Plus que la montée à faire avec nos sacs. Une dame nous interpelle alors et nous indique sa voiture pour nous remonter rapidement. Même plus besoin de lever le pouce ! Nous voilà donc arrivés à destination avec 3 personnes différentes en l'espace de 3 kilomètres. Le stop, c'est la vie en polynésie.
Nous reprenons donc nos quartiers dans un lieu que nous connaissons. La localisation est pratique pour être proche de Papeete et de l'aéroport et surtout le moins cher de l'île il faut le dire.
La maison est bien pleine ce soir là, beaucoup de voyageurs sont en transit pendant une nuit avant de repartir. Une bonne tablée se forme pour nous raconter nos différentes histoires.
Demain nous allons essayer de visiter un peu plus Tahiti pour ne pas voir seulement l'aéroport et Papeete.
Une belle journée en perspective.