Le moment est venu de quitter l’école, après ces chouettes échanges musicaux.
En discutant avec plusieurs Sri Lankais au cours de notre voyage, nous comprenons que la compétition est très rude pour les enfants et ados, et exigeante pour les familles. Le niveau scolaire de l’école publique a augmenté ces dernières années, mais cela ne suffit pas pour assurer le passage vers les études supérieures.
Pour être sûr d’avoir le niveau nécessaire, l’école privée est un passage quasi obligé et, comme cela coûte très cher, les familles qui le peuvent font de gros sacrifices pour assurer l’avenir de leurs enfants. Et pour compléter, la plupart de ces enfants enchaînent avec des cours privés tous les soirs, les week-end et pendant les vacances, dès le primaire ! C’est le prix à payer pour pouvoir ensuite accéder aux études supérieures et choisir son métier...
Nous reprenons la route, toujours avec Kamal, et nous arrivons à Negombo en milieu d’après-midi.
La beauté de la nature préservée, la variété des chants d’oiseaux, les paysages sauvages, la spiritualité des sites anciens, la sérénité des statues de Bouddha, l’agilité des tuk-tuk sur les routes et les pistes... et par-dessus tout, la gentillesse des Sri Lankais, leurs sourires, leur complicité quand nous essayons d’échanger avec eux en cingalais...
Nous avons un vrai coup de blues à l’idée de quitter ce pays enchanteur.
Kamal, Kasun, Eranga, Sadasi, Minoru, Pathmini... portez-vous bien, et on espère vous revoir un jour !...
J'ai adoré votre Sri Lanka, merci encore du partage les amis. Pendant qu'on traverse l'hiver (je ne m'en plains pas, toute saison est un ravissement quand la météo est cohérente avec l'époque), et qu'on se stresse inutilement pour ceci ou cela par ici, eh bien vous accompagner par la pensée et le regard dans vos découvertes est un plaisir entier. A bientôt pour une nouvelle aventure, les zouzous odéonesques !