4 h de route séparent Luang Prabang de Viang Vieng.
Il fait déjà nuit quand nous arrivons à Viang Vieng.
Le lendemain, nous découvrons une petite ville très surprenante, totalement dédiée au tourisme sportif : quelques rues en terre poussiéreuse, bordées d’agences qui proposent de la spéléo dans les grottes des montagnes voisines, du tubing (descente des rivières sur une grosse bouée), de l’escalade, du VTT, du buggy dans les montagnes... le tout indiqué en anglais et surtout en chinois, population largement majoritaire parmi les visiteurs.
Le choc est rude après le raffinement de Luang Prabang !
Mais il y a une activité qui nous fait de l’œil, très réputée ici à cause de la vue sur les montagnes : un tour en montgolfière...
Il reste juste des places pour le coucher de soleil de ce soir ! Pas le temps de réfléchir, hop, on achète nos billets.Les places en poche, on commence à réfléchir un peu... la trouille au ventre... se retrouver suspendus dans une petite nacelle, à la merci des vents et de la compétence du pilote, dans un pays dont nous ne comprenons pas la langue... On aurait encore le temps de revendre nos billets...Et puis on décide d’aller au rdv : on verra bien sur place, on pourra toujours dire que finalement on ne monte pas car on a le vertige ! ?
Dans le tuk tuk qui nous emmène, nous sommes 12. Personne ne parle, la tension est palpable !
Il n’y a qu’un passager qui hurle, en faisant un selfie - c’est un Chinois, mais c’est une coïncidence ? On le fait taire gentiment, pour savourer la magie de l’instant.
On continue à prendre de l’altitude, dans un grand silence - sauf quand le pilote remet les gazs, bruit et chaleur.
On est vraiment très haut, 500 m d’altitude minimum... Sensation de grand vide sous les pieds, quand même !
En fait, il y a 3 ou 4 atterrissages : chaque fois, la nacelle touche le sol, puis recommence à monter...