Plus on avance vers l’extrême nord, plus le paysage traversé est sauvage, du maquis à perte de vue sur les collines et les montagnes.
Lorsqu’on arrive au relais de Poingam en milieu d’après-midi, le ciel gris s’est transformé en ciel de plomb avec de grosses averses.
Car il faut prendre des forces pour l’après-midi : presque 4h de route, dont beaucoup de virages,
Sur la côte est, le climat est radicalement différent : les montagnes descendent abruptement vers la mer, et les nuages qui s’accrochent aux sommets donnent beaucoup de pluie. La route est bordée d’une végétation luxuriante, avec palmiers, bambous, lianes, fougères arborescentes...
Il y a aussi de grandes cascades. La route est parsemée de petits ponts à une seule voie et dans rebords pour franchir toutes les rivières. Il ne faut pas quitter la route des yeux !
Juste avant d’arriver à Hienghène, une large rivière ne se traverse pas avec un pont, mais avec un bac qui fait l’aller-retour. Sauf que lorsqu’on arrive, il est 18h, il fait nuit noire et de l’autre côté de la rive, on voit les phares arrières d’une voiture qui s’éloigne... Le passeur qui rentre chez lui ??!!
Nous arrivons à Hienghène juste à temps pour le dîner. Merci le service public !
Merci pour ces images de cette nature si belle du Nord et de la côte Est. Quand James Cook s'est arrêté sur la plage de Manate en 1774, les montagnes peu élevées et couvertes de landes des alentours de la plage lui rappellent les paysages de son Ecosse natale et il nomme cette terre New Caledonia. Et vous, vous trouvez une ressemblance avec l'Ecosse ?