Réveil à 0h30 du matin pour se préparer à partir à 1h. Nous trouvons le gérant qui dort sous sa moustiquaire derrière le comptoir. Voyant que nous sommes prêts, il finit par appeler le bus au téléphone et nous comprenons qu'il n'y a pas d'arrêt prédéfini à Thakhek pour ce bus; c'est à la demande. Ceci explique donc le fait que nous n'ayons pas réussi à le réserver à la station de bus: c'est un arrêt confidentiel à la discrétion des guesthouses. Peut être un peu de black monnaie là dessous. .. Après avoir attendu encore à la guesthouse, nous partons en tuk-tuk jusqu'à un parking improvisé. Nouvelle attente puis un beau bus arrive. Belle surprise nous avons 1 couchette pour Soiz et Maël et 1 pour moi tout seul. Climatisation, drap, couverture et voyage OK. Arrivée vers 7h: test satisfaisant. ..
Nous avons profité d'une promo sur booking.com et nous avons eu une superbe chambre avec vue sur le Mekong et la ville. Nous avons quand même eu l'impression d'être des pouilleux avec nos fringues de routards et nos sacs à dos dans le magnifique hall envahi par des personnes vraiment bien habillées. Malgré tout l'hôtesse en chef à été très gentille et prévenante avec nous , allant jusqu'à nous surclasser un peu. Nous avons profité de la grande piscine dans laquelle nous étions seuls (hors vacances oblige) toute l'après midi
On a déjà fait quelques marchés en Asie mais celui-ci fait partie du podium.
On l'a trouvé en cherchant à manger sur le pouce le midi de notre arrivée à Paksé. On a d'ailleurs mangé dans une petite gargote parmi les odeurs de tous "poils". Après avoir visité le marché pendant plus d'une heure et demie, nous n'arrivions plus à supporter les odeurs du côté alimentaire. Voici quelques extraits en images
Des équipages d'une vingtaines de rameurs par bateau s'affrontent sur la rivière. A priori c'est important de gagner. Il doit y avoir un problème d'égo la dessous...
Cherchez pas les photos; on a loupé les courses...
Nous avons loué des scooters chez un belge qui nous a donné de précieux tuyaux sur la boucle à faire. Nous avons laissé les gros sacs chez lui et c'est parti mon kiki pour 3 jours
Nous avons été invités à participer à une fête religieuse avec les enfants.
La fin du carême bouddhique marque la clôture de la retraite des moines. les fidèles portent de nombreuses offrandes aux temples. A cette date est célébrée aussi la fête des lumières. Après avoir prié les pieds dans l’eau, les fidèles offrent leurs petits radeaux chargés d’offrandes aux esprits des eaux afin d’implorer leur pardon et leur protection.
Un jeune a repris l'exploitation familiale pour faire la culture du café vraiment bio. Il nous a donné beaucoup d'informations sur les différentes variétés de plants et les méthodes utilisées chez lui. Très intéressant.
Nous sommes allés dans un village géré par M. Hook. Les membres sont animistes et croient donc aux esprits qui animent tous les êtres vivants mais aussi le soleil, le vent, les objets... Ils ne croient pas que la terre est ronde, ne savent pas parler laotien (ils ont leur propre dialecte), marient leurs enfants vers 8 ans, n'utilisent pas l'argent mais font des échanges d'unités de riz. Lorsqu'une personne meure par accident, sa famille doit s'exiler dans la forêt sans aucun contact pendant 5 ans afin de ne pas attirer les mauvais esprits sur le village. Les membres sont en communion avec la nature et savent énormément de choses permettant d'exploiter de façon bio les ressources naturelles. Voici pèle-mêle autant d'idées surréalistes pour nous que nous a contées M. Hook. Ce dernier et les jeunes s'ouvrent davantage au monde extérieur et ce mode de vie va probablement devoir évoluer différemment.
M. HOOK nous a également expliqué comment il cultivait son café et tous ses atouts insoupçonnés pour notre santé.
Vous l'avez compris nous avons rencontré un personnage hors normes, très intéressant et surprenant
Nous avions prévu de passer une nuit supplémentaire sur la route et de partir très tôt le lendemain matin (6h) pour ramener les motos et prendre le bus pour les "4000 îles". Mais la route en cours de travaux était dans un état lamentable avec des trous et de la poussière stagnante dans l'air. L'environnement étant pourri (n'ayons pas peur des mots) nous avons tracé directement à Paksé malgré la nuit et la visibilité difficile.