De retour à Cusco, nous décidons de louer une voiture sur 2 jours pour faire la vallée sacrée des Incas. Des agences proposent bien sûr le tour, mais en une journée, et toujours au pas de course. De plus le prix de la voiture pour les 2 jours revient presque au même que le tour pour nous 3.
Oui, mais on n'avait pas pensé à la conduite folle des péruviens ! La sortie de Cusco était chaude, tout comme le retour. Ici, ils ne se font aucun cadeau, c'est un rapport de force permanent entre les conducteurs. Nous n'avons toujours pas compris le système des priorités (je pense que le plus fort gagne ou celui qui klaxonne le plus). Quant aux feux, ils sont en hauteur au milieu du croisement, donc tu ne les vois pas toujours et tu n'as pas le réflexe de t'arrêter à temps.
Une fois sortis de la ville, c'est plus calme, heureusement.
Une association récupère des animaux ne pouvant pas survivre seuls dans la nature ( blessés, trop vieux...). Ils les soignent et certains sont ensuite relâchés. Nous avons pu ainsi voir les 2 animaux emblématiques du Pérou :
Nous y avons mangé une vraie salade composée dans un restaurant tenue par une allemande. Ça paraît anecdotique mais quand tu manges du poulet, du riz, des pâtes et des frites pendant des semaines, un repas européen devient un événement dont tu profites en fermant les yeux.
La vallée sacrée était le grenier des incas, ils y cultivaient le maïs sur d'innombrables terrasses dont on retrouve les tracés vertigineux. Les ruines de Pisaq situées à 3250m d'altitude en sont le bon exemple. D'emblée, un saisissant panorama s'ouvre sur la vallée, avec de larges terrasses construites par les incas. Nous montons très haut à flanc de montagne. Mieux vaut ne pas être sujet au vertige. A cette altitude, on s'essouffle vite. Nous resterons 2 heures sur ce site tellement nous sommes saisis par sa beauté.
Nous choisissons de dormir dans ce village, situé au bout de la vallée, car c'est le seul du Pérou qui ait conservé intact son plan inca. Les demeures coloniales se sont appuyées sur les soubassements d'origine sans modifier le tracé des ruelles toutes encore pavées. On y découvre encore les rigoles originelles d'évacuation des eaux (scultées dans les pierres bien sûr).
Cette forteresse surveillait le chemin du Machu Picchu et domine 3 vallées. Ce fut un centre religieux et résidentiel avant que l'empereur inca ne lui donne une vocation plus militaire pour lutter contre les espagnols.
Un site étonnant : au détour d'un virage, nous découvrons ces salines en terrasse, en pleine cordillère des Andes. Quelques 3900 bassins sont taillés sur le flanc d'une vallée où s'écoule une rivière salée. Les plus anciens datent d'avant même l'époque inca. Ce sont des familles qui détiennent en moyenne une quinzaine de bassins et les exploitent
Un système de terrasses incas en amphithéatre creusées dans 3 petits cirques naturels. Ce site a été découvert en 1930. C'était, semble-t-il, pour cultiver à différentes températures : le climat en bas étant plus chaud qu'en haut. Ce procédé a été découvert par le jardinier de Louis XIV mais quelques siècles plus tard....