Et, oui, on l'a fait. Malgré toutes nos tentatives pour trouver des billets d'avion pas chers, nous n'y sommes pas arrivés. Si t'es argentin, tu paies moitié moins cher avec la compagnie aérienne nationale. Alors on a tenté de se faire passer pour des argentins.... mais au moment de payer, notre carte master card pas trop argentine nous a dénoncée. Quand tu changes la langue du site internet en anglais, ou en français, tout fonctionne mais c'est le double. Donc, va pour 24h de bus en siège inclinable, avec repas offerts. On a fait une cure d'Empaladas.
Nous louons une voiture afin de visiter ce qu'on appelle la région des lacs en passant côté Chilien. Nous avons quand même parcouru 1200 kms, la région est grande.
Voici un joli extrait d'un article argentin:
"Tout commence à la fin du XVIIIème siècle dans la Pampa argentine où apparaît la figure du gaucho. À l’origine c’était un métis hispano-indien rejeté par la société. En langue Quechua, huacchu signifiait orphelin ou solitaire.
Il devint alors le symbole de l’homme libre, qui vit en marge de toute légalité et qui se moque des conventionsLa vie équestre, l’alimentation carnivore, les rudes intempéries, les vents toniques de l’océan et de la Pampa l’ont façonné maigre, dur et agile.
Le désert et la solitude l’ont fait taciturne et silencieux.
La liberté et l’abondance l’ont fait hautain mais hospitalier et loyal.
Du conquistador il aura reçu le cheval et la guitare.
De l’indien, le poncho, le bandeau, le maté et les boleadoras.
.....À cette époque, les gauchos étaient souvent des spécialistes, connaissant particulièrement bien leur région si bien que les gens les employaient souvent à des fins particulière, ce qui a donné lieu à des appellations selon les activités des gauchos :
- Le baquiano était le meilleur guide que vous pouviez trouver...- Le chasque était le gaucho qui avait la tâche de faire le coursier à travers la pampa....
- Le payador était un musicien itinérant....
- Le rastreador était le chasseur par excellence. Il était souvent engagé pour retrouver des animaux ou des personnes disparus...
....Quelque soit leur spécialité, les gauchos avaient tous un point commun : Ils étaient des cavaliers extraordinaires.
Aujourd’hui il n’existe plus de vrais gauchos illustrant le mythe de l’homme sombre et solitaire parcourant les grandes plaines argentines. Néanmoins le terme de gaucho désigne toujours le paysan argentin, excellent cavalier, vivant de l’élevage (bovin et ovin) et des activités économiques et culturelles dérivées (consommation de viande et utilisation du cuir).
Vu le déluge, et que le lendemain le temps annoncé est exactement le même, nous ne pourrons monter au volcan Orsanno, ni faire un des plus grands parcours de tyrolinennes d'Amérique du Sud. A Bariloche, le temps prévu semble nettement meilleur. Nous décidons donc de rentrer un jour plus tôt pour profiter des alentours et revoir nos potes d'Annecy arrivés aussi là-bas depuis quelques jours. Décidément, on se suit !
Nous arrivons donc à Bariloche, de nuit vers 20H30, un peu plein les pattes de la route ! Bref, contents d'être arrivés. Nous garons notre voiture juste devant la réception pour prendre les clés du chalet que nous avons loué. Thierry laisse tout dans la voiture et laisse le contact allumé. Pendant que nous prenons les clés du chalet, notre Maelou arrive, tout content de lui : "papa, maman, j'ai fermé la voiture"..... Il a en effet fermé tous les "bitoniaux" de l'intérieur, mais les clés sont elles aussi à l'intérieur, la voiture allumée.... Grand moment de solitude ! et d'énervement aussi. Aucun papier et argent avec nous, pas le numéro d'urgence de l'agence de location. Thierry a bien son téléphone avec lui mais déchargé. Nous tentons d'expliquer au gars des chalets le problème, qui lui n'a qu'une envie, celle de rentrer bien au chaud chez lui ! Il ne parle pas anglais (comme presque partout au Chili et en Argentine), je ne parle pas un mot d'espagnol et Thierry avec ces 2 années scolaires d'espagnol essaye de lui faire comprendre de trouver le numéro de téléphone de l'agence. Il ne veut pas rallumer son ordinateur pour avoir internet. Il cherche sur un vieil annuaire et trouve enfin l'agence. Le 1er numéro né répond pas, le 2ème non plus. On lui dit d'insister et finalement, quelqu'un est au bout du fil! Il va chercher le double des clés chez lui et vient nous les amener ! Sauvés. Heureusement que cela est arrivé dans la ville où nous avons loué la voiture. Nous attendrons donc les clés au chaud dans notre chalet et pourrons enfin manger au bout d'une heure.
En Patagonie, j'ai vu des manchots, des lions de mer et la réplique exacte du bateau de Magellan. Ensuite, j'ai dormi dans un ferry qui a mis 30 heures pour aller à Puerto Willams et j'ai vu des otaries, c'était magnifique. Puis, nous avons rencontré un Monsieur qui chassait le castor à l'arc et il me l'a montré. Enfin, nous sommes allés dans un pizzeria et j'ai aidé à servir les pizzas au castor.
Au parc Torres del Paine, nous avons fait une randonnée de 8 heures et il neigeait un peu en haut. En rentrant, nous avons vu : des tatous, des petites autruches, des lièvres, des lamas, des flamands roses et des aigles.
Nous avons pris le bus pour aller en Argentine et dedans, nous avons rencontré des français avec 2 enfants. Nous avons fait le glacier Périto Moréno ensemble. Il fait 5 kms de large, et il y avait des blocs de glace qui tombaient de 70m de haut.
A El Chalten, nous avons fait une randonnée et quand nous sommes revenus, j'avais très mal à la tête et j'ai dormi 14 heures. Le lendemain, on est allé goûté chez mon ami du Cambodge.
Nous avons pris le bus pendant 24h pour aller à Bariloche, et pour aller jusqu'à notre hôtel, nous avons marché 30 minutes sous la pluie. Nous avons loué une voiture et nous avons fait une randonnée de 7h et de 16 kms. Ensuite nous sommes allés dans des thermes chaudes nous relaxer.
Par rapport à l'Asie, je trouve qu'en Amérique du sud les gens sont plus gentils mais nous voyons beaucoup moins de choses. De plus, l'Amérique su sud ressemble plus à la France.
Quand nous sommes revenus à Bariloche, j'ai revu Loïs et nous avons fait une petite randonnée ensemble. Le soir, nous sommes allés dîner ensemble. Quand je vois Loïs, ça me fait du bien de voir un enfant français de mon age.