Il est 7h45 quand je me réveille. La chaleur est déjà sous la tente. Nous préparons notre sac avant d'aller prendre notre petit déjeuner.
Nous terminons nos sacs avant de reprendre la route. Nous quittons ce petit coin de paradis avec regret.
Il fait déjà très chaud ce matin. Nous regagnons la route principale en remontant le petit chemin du Resort. Nous trouvons immédiatement un tricycle sur la route qui nous emmène au village de Guindulman. Trente minutes en tricycle, les cheveux au vent, nous arrivons au petit village de Guindulman où nous souhaitons à présent prendre un bus ou une Jeep pour le port de Jagna. Nous avons un bateau à 13h pour l'île volcanique de Camiguin. Nous attendons un peu. Il n'y a pas de bus. Une Jeep arrive. Elle nous emmène pour les 20 kms restant au port de Jagna. Parfait.
Nous sommes déposées au port de Jagna. Nous faisons le tour du marché pour trouver de quoi déjeuner. Nous achetons des viennoiseries. Nous sommes à la recherche de bananes. Le stand y est mais pas de vendeur à l'horizon. Pas de bananes donc.
Nous nous dirigeons vers l'embarcadère. Nous nous acquittons de deux taxes portuaires avant de passer nos sacs au détecteur. L'embarquement est imminent. Une petite mamie me confirme notre bateau.
Nous avons 4h de bateau avant de rejoindre l'île de Camiguin. C'est l'occasion de regarder le deuxième épisode de Humanité. Rendez vous en Tanzanie. Je passe le reste de la traversée à lire. Nous apercevons enfin les côtes.
Nous arrivons enfin sur l'île. La traversée fut bonne. Nous descendons rapidement du bateau. Nous devons passer dans un bac de désinfection pour nos chaussures et se laver les mains avec du gel hydroalcoolique. Les touristes sont invités à faire la queue pour remplir un formulaire : identité, pays traversés, combien de temps sur l'île de Camiguin.... Avant de partir, ils nous prendrons la température. Tout va bien pour nous. Les mesures pour éviter la propagation du virus d'une île à l'autre sont mises en oeuvres.
Nous regagnons la route principale où un tricycle s'arrête. Ln récupère de nombreuses informations, par une locale, sur la présence de dauphins dans ces eaux. Il y en a. Nous aurons les yeux grands ouverts les prochaines fois que nous serons sur un bateau.
Il nous dépose devant notre hôtel. Nous récupérons notre chambre. Deux lits, pas de fenêtres, des punaises dans les lits... Nous demandons à changer de chambres. Nous disposons à présent d'une chambre avec un grand lit, une fenêtre un peu plus grande et toujours des punaises de lit... C'est parti ! Nous partons à la chasse aux punaises pendant plus d'une heure en retournant matelas, sommier, d'un côté, de l'autre, à la recherche de ces bestioles répugnantes... Nous en tuons une vingtaine. Cette partie de chasse nous a épuisé. Nous avons faim.
Nous cherchons un restaurant dans la rue, beaucoup sont fermés. Il n'y a plus grand monde dans les rues à 19h. Nous trouvons un petit boui boui.
C'est léger. Nous allons dans la boulangerie d'à côté prendre une glace pour nous rafraichir et des viennoiseries pour le petit déjeuner de demain matin. Quelques courses avant de retrouver notre chambre. En espérant fermer l'oeil durant la nuit...