Il est 9h15 quand mon réveil sonne. La dernière nuit ici a été plutôt bonne. Nous préparons nos sacs avant de prendre notre petit déjeuner.
Nous allons ensuite à la boulangerie du coin pour acheter des viennoiseries pour notre petit déjeuner de demain. Nous récupérons nos sacs, sans regret de quitter cet hôtel, et nous regagnons l'axe principal. Un policier en moto nous demande si nous avons besoin d'aide. Nous lui disons que nous attendons le passage de la Jeep. Il nous prévient qu'il faut se rendre au terminal des Jeep près du marché car elles ne partent que quand elles sont remplies. Il nous arrête un tricycle vert pour nous y emmener. Ce dernier nous dépose au terminal. Nous montons à bord d'une Jeep. Effectivement, elle sera pleine avant le départ. Nous allons jusqu'au terminus de Benoni, au Sud Est de l'île où nous passerons nos prochains jours. Nous avons réservé une chambre dans un magnifique cottage en Bambou. Nous arrivons au terminus. Tout le monde descend. Sauf nous, le chauffeur de la Jeep nous dépose à 10 minutes de notre cottage, au bord du Lagon où notre chambre donne. C'est parfait.
Nous sommes merveilleusement bien accueillies et notre chambre est magnifique en Bambou, en tressage et en palissade. Après notre installation, c'est l'occasion pour moi de faire ma lessive avant de déjeuner. Direction à présent le restaurant du cottage pour le déjeuner.
Nous passons le restant de l'après-midi au cottage. Je m'installe face à cette vue dans un rocking-chair avec mon livre. C'est ce qu'il me fallait.
Après un pari perdu avec Ln, je lui offre une bière au bord du Lagon dans le petit restaurant en dessous de notre cottage. Nous ne mangeront pas ici, bien trop cher. Nous achetons par contre des box de nouilles.
Nous remontons au cottage avec nos pots. Nous nous adressons au restaurant pour avoir de l'eau chaude. Aucun soucis. Nous ne devons pas être les premières à le faire.
Nous remontons vers notre chambre, quelques gâteaux en plus dans l'estomac. Le paréo d'Ln s'est envolé. Me voilà que je le récupère en tendant les bras dans la terre mouillée. Heureusement que je suis grande, c'est vachement pratique.
Pour terminer notre soirée, la porte de la salle de bain commune a dû claquer. Fermant ainsi définitivement l'accès. Je monte à la réception. Il n'y a personne. Tout le monde est parti à ses occupations... Nous devrons utiliser la salle de bain d'un autre étage.
Fin de péripéties, au lit dans le lit en bambou avec la moustiquaire. La nuit devrait être bonne.