Il est 9h30 quand mon réveil sonne. Les propriétaires font encore du bruit ce matin, ça chante, ça parle, ça met de la musique... Bref, ça réveil. La discrétion est un mot inconnu.
Nous demandons si c'est possible d'avoir un petit déjeuner ce matin. Oui c'est possible.
Nous décidons ensuite de louer un scooter pour se perdre vers les paysages de la baie de Labuan Bajo. Nous en avons vu un pas trop cher sur internet. Nous ne le prendrons pas. La route n'est vraiment pas praticable pour sortir de chez le loueur. Nous en trouvons un autre. Direction le point de vue Amelia.
Nous décidons ensuite d'aller vers la plage. La pente est raide. Nous laissons le scooter sur les hauteurs. Nous descendons à pied. Ça cogne. Il fait très chaud aujourd'hui.
Nous décidons de monter à un petit point de vue près de la plage. C'est magnifique.
Nous demandons au Resort d'à côté si nous pouvons entrer pour aller à la plage, celle à l'eau claire et où il n'y a personne. C'est un refus catégorique. Nous ne sommes pas clientes de l'hôtel.
Nous remontons la longue pente pour regagner notre scooter. Nous souhaitons à présent nous avancer vers le nord de cette presqu'île pour atteindre l'une de ces plages paradisiaques... Nous allons trouver le moyen.
Nous arrivons au bout de la route goudronnée, face à un ressort. Rebelote interdit d'entrée même avec mon plus beau sourire.
Nous nous apercevons qu'il y a entre les deux Resorts où nous avons été refoulées une entrée qui descend et qui devait être l'entrée d'un précédent Resort. Tout est en reconstruction, les gars du chantier sont là, on entre tout de même. On descend, on passe devant les gars des différents chantiers. Nous arrivons en bas, nous sommes cueillies par le vigile. Nous essayons de faire mine que nous ne parlons pas un mot anglais. On comprend vite que nous sommes dans le ressort qui vient de nous dire non. On nous escorte gentillement vers le bar. Nous voulons simplement nager. Il faudra consommer. Nous décidons de rebrousser chemin. Nous n'avons pas regardé les prix mais le prix doit être exorbitant. Le lieu est ultra privé. Tout est magnifique en tout cas. Nous sommes escortées de la même manière jusqu'au lieu du chantier. Nous n'avons plus qu'à remonter et regagner la sortie. Cette fois ci les gars du chantier ont bien fermé la porte après notre passage de peur que deux françaises un peu trop culottées viennent interrompre le silence de ces riches.
Nous remontons sur notre scooter. Nous décidons d'aller un peu plus loin à l'Est pour trouver un coin où nous pourrions enfin nous baigner.
C'est dingue ! C'est près d'une centaine de scooters qui sont garés là. Tous les locaux sont sur cette "plage" pas très jolie. Elle est entièrement polluée par des gobelets d'eau. Il y en a partout. Nous sommes devisagées de partout. Nous repartons presque immédiatement.
On récupère notre scooter et faisons une croix sur la plage. Nous prenons la direction de la colline face au View point de ce matin. C'est magnifique. Nous attendons 2h le coucher de soleil mais on est bien. Nous avons pris des couleurs sur notre scooter d'ailleurs.
Le rituel commence. Les locaux veulent pour beaucoup nous prendre en photos. On ne sait pas trop pourquoi mais c'est comme ça. Ils viennent vers toi, petit touriste blanc que tu es, peuvent de temps en temps te demander la permission, et finissent à côté de toi faire un selfie. C'est fatiguant. Nous refusons régulièrement surtout si cela vient de nul part (pas de contact verbal). Ce soir, une fille aura décidé de poser près de mon dos pour me prendre une photo à mon insu... Euh on m'explique le concept ?!
Depuis ce soir, je demande 10000 roupies à quiconque s'approche de moi faire un selfie sans que je m'y attende. Nous devons toujours tout payer, y compris faire des photos de locaux. Pourquoi ne pas inverser la tendance. C'est étonnant mais les gens partent très vite après ma demande d'argent.
Nous descendons après ces magnifiques couleurs après une petite glissade d'Ln. Le scooter est toujours là. Nous n'avons plus qu'à rentrer vers Labuan Bajo.
Le scooter rendu, direction le dîner.
La journée fut chaude et éprouvante en terme d'énergie. Nous ne mangeons pas vraiment à notre faim depuis quelques jours. Une bonne nuit s'impose.