Bali - Florès

Il est 5h05 quand je me réveille sur mon banc métallique de l'aéroport. J'ai mal partout. Mon réveil sonne déjà depuis 5min. Il est temps de se lever pour nous diriger vers l'aéroport des vols internes, tout juste ouvert à cette heure là. La nuit fut courte, j'ai dû dormir 1h30 sur mon siège...

Direction la porte d'enregistrement puis la porte d'embarquement. C'est étrange de repasser par ici, 1 mois après notre arrivée sur le sol indonésien.

Nous en profitons pour manger un bout ce matin, quelque chose qui tient au corps.

Les minutes défilent et notre avion n'est toujours pas appelé... La porte vient de changer. Il est 7h30, nous montons dans l'avion. Le vol ne dure que 1h30 pour rejoindre Lubuan Bajo sur l'île de Florès depuis Bali. La sieste va être courte. A peine dans les airs que nous sommes déjà en train de redescendre...

Nous arrivons vers 9h. Nous récupérons nos sacs à dos sur le tapis à bagages. On découvre que le petit sac d'Ln a pris l'eau à cause de la clim.... Ses photos et lettres, certainement nos biens les plus précieux dans nos sacs, ont pris l'humidité. C'est vraiment triste. Elle arrive à les sécher comme elle le peut, une indonésienne viendra même lui prêter main forte.

Nous sommes arrêtées par tous les taxis à la sortie de l'aéroport. Il fait très chaud. La chaleur est étouffante. Il fait 32 degrés. Nous avons 30 minutes pour rejoindre notre auberge à pied. C'est parti.

Nous avons du mal à trouver l'auberge et quand nous la trouvons enfin, il n'y a personne. Le voisin d'en face fera tout son possible pour contacter le propriétaire... En vain. 

Nous passons la matinée au Starbucks (voilà la réponse donné quand je recherche un café bon marché et sympa à un local). Ce n'était pas à ça que je pensais...

Nous allons enfin à notre auberge vers 14h. Entre temps le voisin a eu le propriétaire. Nous décidons d'y aller.

Nous changeons complètement de cadre... Nous passons du statut de touristes vivant dans une grande tour d'un hôtel de haut standing à celui de Backpackers, voyageuses dans des conditions sommaires (une clim pour toutes les chambres, pas de haut de cloison, rue en terre avec les déchets et le cours d'eau des eaux usées, chambre sommaire, salle de bain vétuste avec douche au dessus des wc, eau froide pour la douche...). C'est sûr, ça nous change mais cela ne nous embête pas plus que ça.

C'est vrai que dans mon blog, je ne parle pas  assez des conditions de vie des habitants, quelque soit les pays traversés. Et pourtant ? Il y aurait de quoi à dire... Des maisons sans fenêtre ressemblant à des cabanes, des maisons en tôle en guise de toit, des enfants pieds nus dans les chemins, des coqs chantant toute la journée et se baladant dans tout le village, des familles entières qui dorment réuni dans leur unique pièce de vie... Malheureusement, cette précarité, cette pauvreté, nous la croisons tous les jours. C'est pourquoi nous rendre dans des dortoirs très rudimentaires et vétustes ne nous choquent plus. Nous l'avons intégré à notre voyage.

Ces gens qui vivent de peu, que nous rencontrons tous les jours, nous accordent beaucoup de bienveillance, toujours près à nous aider ou dépanner. Nous sommes toujours accueillies chaleureusement.

Après avoir réalisé le check-in de notre auberge avec deux jeunes filles Indonésiennes direction le déjeuner. Nous avons faim.

Nous regagnons ensuite l'auberge pour nous reposer un peu avant de ressortir pour le dîner. Pfiou, ça fait du bien de s'arrêter.

Après cette journée qui a duré 36h, il est l'heure de dormir...