Aujourd'hui, c'est petite balade dans la campagne de Bajawa, le matin. Nous profitons de l'après midi pour nous reposer à notre auberge sous le ciel gris et menaçant.
Il est 8h quand mon réveil sonne. La nuit a été bonne. Pas un seul bruit dans l'auberge. Nous étions seules dans la maison.
Nous attendons que nos hôtes reviennent à l'auberge, pour le petit déjeuner. En effet, leur maison est de l'autre côté de la route. C'est une chose rare de disposer de deux maisons ici.
Nous décidons ce matin de ne pas partir bien loin. De tout simplement faire une balade autour du village de Bajawa.
Nous terminons notre boucle après une heure à nous promener dans la campagne environnante. Le ciel commence à noircir. Nous cherchons un coin pour déjeuner. Nous n'avons pas forcément envie de manger des noodles ou du riz ce midi. Nous demandons à notre auberge si c'est possible de nous refaire le même petit déjeuner que ce matin. C'est pratiquement un non qui se transforme en oui.
Nous souhaitons à présent partir pour la ville de Moni, dernière étape la plus à l'Est de notre périple sur Florès. Nous demandons des informations à nos hôtes. Le gérant n'est pas là, sa femme ne sait pas nous renseigner. Nous cherchons donc une voiture pour atteindre cette ville. Nous frappons aux portes des Homestay, des hôtels pour trouver un chauffeur. Il n'y en a pas ou bien trop cher pour nous. Nous croisons notre propriétaire, il nous confirme qu'effectivement les voitures pour l'après midi sont beaucoup plus cher, qu'il est préférable de prendre une voiture demain matin, le prix étant divisé par 10. Nous pouvons prendre un bus cette après-midi mais cela nécessite des correspondances...
Nous décidons donc de rester une nuit de plus ici et de ne partir que demain matin.
Nous sommes assez fatiguées de nos nuits passées, nous passons l'après midi à l'auberge. De mon côté, c'est une grande sieste d'1h30. Ça fait du bien !
Il est déjà l'heure de dîner. Nous nous orientons vers la rue principale. Nous choisissons de dîner ce soir chez "Lucas Restaurant". Les français du village ont dû se passer le mot pour dîner ici ce soir. Il y a 4 tables. 3 tables, avec nous, sont occupées par des français alors que nous ne croisons quasiment plus de touristes depuis quelques jours... Étonnant !
