Petit déjeuner grand luxe avec fruits frais du jardin et des crêpes maison, c’est top
Le temps est plutôt maussade, du coup Linda nous emmène faire le tour de l’île en jeep. Les maisons ne sont pas clôturées, elles sont toutes entourées de beaux jardins. Le lagon est immense, parsemé au loin de nombreux motu (= îles). Le long de la route de gros cochons ronflent au bord du lagon…
Au centre de l’île le relief tortueux offre un paysage magnifique. On voit le mont Hiro, point culminant de l’île que nous aimerions escalader si le temps nous le permet un jour. De belles cascades dégringolent du haut des crêtes.
On va voir le rocher de l’Homme, puis le rocher de la Femme. Linda nous raconte leur légende :
« Il y a fort longtemps, les chefs de clans de Raivavae, lassés des guerres incessantes entre les différents villages de l’île, voulurent trouver une solution pour obtenir la paix. Ils décident que le pouvoir reviendrai au gagnant d’un concours : les participants ont jusqu’au lendemain (au chant du coq) pour déplacer le plus loin possible un rocher depuis le sommet du mont Hiro.
Un homme et une femme s’affrontent. L’homme est grand, costaud et puissant. La femme est frêle et menue, mais intelligente… Alors que l’Homme a lancé son rocher au loin, la femme imite le chant du coq. L’homme pense avoir gagné car son rocher est au bord du lagon, s’assoupi, fier de ce qu’il a accompli. La femme se dépêche alors de faire rouler un gros rocher.
Lorsque le véritable chant du coq retenti, l’Homme comprend trop tard qu’il a été berné, le rocher de la Femme est déjà plus loin que le sien dans le lagon »
Après ce tour en voiture nous attaquons un tour à vélo. Il ne pleut pas, nous avons même dû ressortir les lunettes de soleil, ça commençait bien.
Tout se passait bien jusqu’à ce que le karma nous rattrape : Le vélo d’Alex se met à dérailler tous les 2 mètres… Résignés nous faisons demi-tour, bien décidé à changer de vélo pour repartir ensuite…La pluie commence tout doucement alors que nous sommes encore loin de la pension. Elle s’intensifie crescendo, jusqu’à devenir une douche tropicale, heureusement délicieusement tiède… nous arrivons à la pension, trempés jusqu’aux os.
On mange nos sandwichs à l’abris sur notre terrasse après
avoir enfilé des habits secs.
La pluie ne semble pas vouloir se calmer, du coup on reste dans la chambre pour bouquiner (et peut être même que Mme Gnougnoux se permet de ronfler pendant 2h sur son livre…)
Le soir Linda nous régale d’un poulet Fafa (poulet épinards) avec du bénitier au curry (d’après Linda, le lagon grouille de bénitiers, vivement que l’on puisse aller les voir) du Taro, du uru et du poisson cru au lait de coco.
Nous décidons que demain, pluie ou pas pluie, ce sera snorkeling. Nous allons nous coucher tôt pour être en pleine forme lorsque le soleil nous régalera de ses premiers rayons !