Ce matin il fait beau, on fonce à vélo avec Linda pour rejoindre le début du chemin de randonnée.
On commence tout doux le long d’un large chemin herbu et boueux, puis on bifurque vite dans la forêt. Heureusement que Linda connait bien le chemin, car il se devine plus qu’autre chose, entre les grands pins. On attaque d’emblée la grimpette, comme d’habitude en Polynésie, pas de lacets, ça monte tout droit. De grands câbles en plastique ont été astucieusement disposés entre les arbres pour nous faciliter un peu l’ascension. A travers les branchages on devine déjà au loin les différentes teintes de bleus du lagon.
Une fois hors de la forêt, on débouche sur le fameux tapis de fougère que l’on aime tant (cf randonnée de la cité jay). Ça grimpe sec dans les hautes fougères, le chemin est bien glissant et pas mal envahit par la végétation.
Rapidement la belle vue commence à se dessiner : d’abord on surplombe l’aéroport et le lagon dans ses dégradés de bleus, puis on voit la vallée et les différents monts au loin.
On remonte ensuite une crête qui nous dévoile au loin le motu piscine, aussi beau de haut que d’en bas. Le panorama commence vraiment à être sublime. Il fait doux et un vent agréable vient nous rafraîchir.
On atteint enfin un premier sommet qui nous offre une vue à 360 sur Raivavae… Waouh !
Mais ce n’est pas fini ! On poursuit le chemin le long de la crête, en direction du mont Hiro (= guerrier et non pas fils en espagnol comme le pensait Alex ^^ )
Nous croisons ici les premières chèvres sauvages, de belles chèvres noires avec de grandes cornes Elles nous regardent approcher puis disparaissent dans le flanc de la Montagne.
Nous longeons une mince crête puis nous escaladons le pic rocheux. Attention au vertige, d’autant plus que le vent se fait de plus en plus violent !
Mais le panorama vaut le détour, la vue depuis le sommet est MA-GNI-FIQUE !!!!
On déguste quelques fruits en se délectant du paysage, puis on attaque le retour par le même chemin. Nous croisons en route d’autres randonneurs, nous ne sommes donc pas les seuls à explorer l’intérieur de l’île.
A cause d’eux, nous loupons
notre embranchement et on galère un petit moment pour retrouver une trace au
milieu des fougères. Mais ce petit moment d’égarement nous a permis de voir au
loin un troupeau de chèvre, c’est trop mimi
On fini par retrouver le bon chemin et c’est parti pour la descente de l’enfer. Les fougères glissantes lors de la montée le sont d’autant plus lors de la descente, la pente est toujours aussi abrupte, mais nous arrivons en bas en un seul morceau, après quelques glissades et amortis sur les fesses…
A noter que Linda a fait toute la randonnée en savate ! mais bizarrement elle n’aura aucune ampoule à l’arrivée (elle !) (Cf. randonnée de l’Orofero)