Notre deuxième nuit dans la tente s'est bien passée, ce matin aucune chaussure n'est portée disparue...
Nous allons louer les vélos chez Willson, le proprio de la pension juste à côté. C'est un sacré personnage: on apprend qu'il est "demi" (c'est à dire métis), qu'il est aussi maître de cérémonie et qu'il veut nous emmener un de ces jours vivre une séance de spiritisme dans un marae... ça promet!
On part sous un soleil de plomb, objectif: faire toute la route de ceinture! Les vélos sont en un peu meilleur état qu'à Raivavae mais ce sont les mêmes vélos sans freins (on apprend vite la technique du rétro pédalage). La route est toute belle (c'est a dire goudronnée avec presque pas de trous), on a l'impression de filer comme le vent!
Le paysage est différent de Raivavae: la montagne est plus éloignée, il y a pas mal de champs et de marécages coté terre. On croise des champs de taro, des cocoteraies, et même un champs de choux.
Après 1 h 30 de pédalage intensif, nous trouvons l'endroit parfait pour la pause du midi: une grande plage en sable blanc, des arbres idéalement disposés pour accrocher les hamacs, et pas une âme qui vive à l'horizon à part deux énormes cochons sur la plage d'à côté.
On se rafraîchit un coup dans l'eau qui est malheureusement bien trouble (mais bien bleue quand même).
On déguste notre salade de riz-betterave-thon arrosée de citron vert (on fait avec les moyens du bord, les petits magasins de l'île proposent bien peu de légumes et fruits frais car chaque habitant possède un jardin bien garni)
Après le vélo et le repas, rien de tel qu'une petite pause dans les hamacs au bord de l'eau. On a toute la journée pour faire le tour de l'île alors on prend le temps de lire un peu, écouter de la musique, faire une petite sieste bercé par le son des vagues.
On profite de la météo et des belles couleurs autour de nous.
Suite à cette sieste post-prandiale, on reprend la route pour continuer notre tour de l'île. Le soleil reste avec nous la chaleur aussi. On est bien content que la route soit bordée d'arbre pour nous apporter de l'ombre. Les rares gens que nous croisons en voiture ou en scooter nous saluent gaiement.
Chaque voiture, scooter, vélo arrose ses alentours d'une musique plutôt éclectique, tantôt éléctro, tantôt reggaeton, tantôt locale.
On arrive à l'aéroport, Cela signifie qu'on a bientôt fini ce périple. Sous le soleil de plomb, cette ligne droite est interminable, on voit beaucoup trop loin. Heureusement que des chevaux sont là pour distraire Mme Gnougnoux.
Après cette petite balade de 26km à vélo, on prend une petite douche et on se dirige sur la plage devant la pension pour lire tout en regardant le coucher de soleil.