Drappés de leurs toges colorées, ils déambulent librement dans la ville où des espaces leur sont par exemple réservés dans les transports en commun. Avides de pratiquer leur anglais, plusieurs nous ont abordé pour échanger quelques mots sur nos impressions du pays ou nous indiquer des endroits à visiter.
Sortes de ronronnement harmonieux, les prières qu'ils entonnent dans les plus beaux temples thailandais nous bercent, paisiblement. On y entre bras et jambes couverts, mais pieds nus. Le faste est de mise : feuilles d'or, pierres précieuses et gravures décorent les murs. La "salle" de prière des nonnes est quant à elle bien plus sobre, voire miteuse. Elles officient dehors, sous des bâches en plastique tendues pour se protéger du soleil de plomb. Le contraste des conditions est saisissant.
Enfin, comment écrire sur Bangkok sans évoquer la célèbre cuisine thaïe ? Papilles en émoi, on a pris notre premier repas sur un coin de table en pleine rue : un pad thaï fumant, préparé en 45 secondes chrono dans un grand wok par un chef, sans toque mais sûrement étoilé, du streetfood ! Savoureux souvenir.
Autres spécialités : green ou red curry, salade de papaye, légumes et nouilles sautées, riz frit. Mention spéciale pour le dessert de mangue et riz collant, cuit au lait de coco, à tenter en rentrant !
C'est fin, goûtu, (plutôt) sain, harmonieux, (très) épicé, nourrissant, équilibré ... Et très TRÈS peu cher. Compter pour un plat en street food, environ 1,6 euros. Adieu courses, cuisine, vaisselle, c'est donc "resto" midi et soir ! Quel kiffe.