Bangkok : le grand départ

Publiée le 10/02/2018
Première étape de ce very good trip: 5 jours à Bangkok, l'imposante capitale thaïlandaise.

Sawat di khaaaaa, sawat di khrap à tous !

Après une bonne quinzaine d'heures de vol et une escale à Moscou, nous arrivons à Bangkok au petit matin du 23 janvier.

On a peu dormi, mal, et le décalage horaire (+6 heures) n'arrange pas notre état. Les yeux encore humides d'émotion malgré les rapides au revoir, on commence tout juste a réaliser ce dans quoi on s'est embarqué. 

On passe la douane sans encombre, aucune demande de prouver notre sortie du territoire dans les 30 jours, contrairement à ce qu'affirmait l'ambassade thaïe en France. Suivant ses recommandations et moyennant un coup de stress pré départ dont on se serait bien passé, on avait acheté au dernier moment un billet d'avion pour le Cambodge, notre deuxième destination, qu'on voulait initialement rejoindre par voie terrestre. Qu'importe.

Dès la sortie de l'avion, on est frappé par l'accueil chaleureux réservé aux touristes, l'extrême propreté de l'aéroport et la grande organisation qui y règne. Panneaux d'information et employés se succèdent tous les 3 mètres pour nous accompagner dans nos pérégrinations entre douane, bagagerie, toilettes et cashmachine. On nous prend littéralement par la main : on nous aide par exemple à insérer des pièces dans le distributeur de ticket de métro...
  
Une fois passées les portes de cet endroit  aseptisé, on devine depuis le skytrain (le métro aérien) qui nous amène au centre, une capitale d'une grande diversité. En périphérie, zones pavillonnaires du style gated communities voisinent avec bidonvilles. Au loin, on voit pointer les quelques grattes ciels du centre financier. 

Il fait lourd, le ciel est voilé et ne se découvrira pas pendant notre séjour. L'humidité emprisonne les particules fines pour former un nuage jaunâtre au dessus de nos têtes. Nous avions prévu une ascension du plus haut immeuble de la ville, mais on s'est rapidement ravisé, craignant d'être déçus par le manque de vue. Beaucoup de thaïs portent d'ailleurs des masques dans la rue pour se protéger de la pollution. Et pour cause, Bangkok est la deuxième ville la plus embouteillée au monde. Elle enregistre 90% des immatriculations du pays alors que seuls 10% de la population y vit. 

La chaleur est étouffante, nos fronts luisent, on transpire à grosses gouttes, mais pas les thaïs. On soupçonne l'utilisation d'un produit miracle qu'ils s'enduisent sur la peau, leur visage et surtout celui des femmes étant souvent recouvert d'une légère poudre blanche. On découvre en faisant des courses que cette "magic powder" est tout simplement du talc, qui se vend à prix modique dans tous les supermarchés, même les plus petites échoppes. Halte aux selfies moites, on reprend cette astuce à notre compte pour être plus au sec. 

En arpentant les rues de la capitale, des quartiers les plus branchés aux zones visiblement plus pauvres et parfois tristounettes, on est reçu avec les mêmes sourires, teintés d'une pointe de curiosité et de retenue. Pas de regards insistants, de sourcils froncés, de réflexions ou réactions hostiles à notre encontre. On se sent les bienvenus partout, pas chez soi, non, mais à notre place. C'est un sentiment rare et apprécié.

Au sol, pas de déchets, mégots ni crottes de chiens. Pourtant des chiens, il y en a. La plupart sauvages ou à moitié domestiqués, ils roulent leur bosse, indifférents, à la recherche d'un os à ronger.
Cette propreté étonne, d'autant qu'il n'y a quasiment pas de poubelles à disposition dans les rues. Le mystère a été percé lorsqu'en se baladant tard un soir, nous avons croisé des dizaines de travailleurs en uniforme qui la nuit durant, ramassent les feuilles tombées des arbres et astiquent les trottoirs. 

Les thaïs sont généralement très respectueux, de leur environnement (aucun ne jette de papier ni ne crache par terre) et des autres, du fait peut être de la morale bouddhiste qui impose de bien se comporter de son vivant sous peine de se voir renaitre en rat ou en grenouille.
La pratique sacrée de la méditation et l'importance des préceptes religieux semblent avoir modelé leur caractère : ils sont calmes, souriants, pudiques, polis. Ils n'elèvent pas la voix. Ils paraissent attentifs aux autres et tolérants, curieux mais pas intrusifs. 
 
94% de la population du royaume est bouddhiste et à grande majorité pratiquante. Les autels, des plus modestes aux plus clinquants, pullulent. Chaque resto et presque tous les immeubles et maisons en possèdent un, composé à minima d'un temple miniature en bois, de quelques figurines de divinités ou de budda et d'odorantes couronnes de fleurs. Certains sont couverts d'offrandes, qui pour la plupart sont comestibles. En bons mécréants, on se demande si ces tonnes de nourriture sont ensuite jetées ou bien si les moines peuvent généreusement s'en remplir la panse. 


Drappés de leurs toges colorées, ils déambulent librement dans la ville où des espaces leur sont par exemple réservés dans les transports en commun. Avides de pratiquer leur anglais, plusieurs nous ont abordé pour échanger quelques mots sur nos impressions du pays ou nous indiquer des endroits à visiter.

Sortes de ronronnement harmonieux, les prières qu'ils entonnent dans les plus beaux temples thailandais nous bercent, paisiblement. On y entre bras et jambes couverts, mais pieds nus. Le faste est de mise : feuilles d'or, pierres précieuses et gravures décorent les murs. La "salle" de prière des nonnes est quant à elle bien plus sobre, voire miteuse. Elles officient dehors, sous des bâches en plastique tendues pour se protéger du soleil de plomb. Le contraste des conditions est saisissant. 


Enfin, comment écrire sur Bangkok sans évoquer la célèbre cuisine thaïe ? Papilles en émoi, on a pris notre premier repas sur un coin de table en pleine rue : un pad thaï fumant, préparé en 45 secondes chrono dans un grand wok par un chef, sans toque mais sûrement étoilé, du streetfood ! Savoureux souvenir.

Autres spécialités : green ou red curry, salade de papaye, légumes et nouilles sautées, riz frit. Mention spéciale pour le dessert de mangue et riz collant, cuit au lait de coco, à tenter en rentrant ! 

C'est fin, goûtu, (plutôt) sain, harmonieux, (très) épicé, nourrissant, équilibré ... Et très TRÈS peu cher. Compter pour un plat en street food, environ 1,6 euros. Adieu courses, cuisine, vaisselle, c'est donc "resto" midi et soir ! Quel kiffe. 


Siam Square
L'organisation impeccable du réseau électrique
En ligne pour attendre le métro
Les restos à burgers et bars hypsters
Le STREET FOOD. Ça grouille, il y en a partout.
Premier pad thaï
Les stands aménagés
Les petits marchés dans les ruelles perdues de Siam Square
Les panneaux qui aident
Minuscules marchés loin des touristes.
Capitale verdoyante
First coconut !
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Extraction des fils de soie
Maison de Jim Thompson
Bangkok arts & culture center
Pad Thaï et Chang, la base à Bangkok
Quand tu vois un Tuk Tuk de cet angle, c'est qu'il a réussi à te pigeonner.
Un des nombreux petits Wat perdus dans la ville
Un moine couvert de feuilles d'or
Départ pour l'indispensable balade sur les Khlong
Les gratte ciels depuis le fleuve Chao Phraya
Balade sur les khlong
Balade sur les khlong
Balade sur les khlong
Balade sur les khlong
Balade sur les khlong
Balade sur les khlong
Balade sur les khlong
Balade sur les khlong
On serpente dans les khlong et les varans lézardent aux soleil
Balade sur les khlong
Un Wat depuis le Chao Phraya
Un des nombreux Wat de la ville
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On déambule dans les ruelles
On déambule dans les ruelles
On déambule dans les ruelles
Un autel dans les ruelles
On déambule dans les ruelles
On déambule dans les ruelles
Cours de maths du soir
Petite pause dans un Food court
2,5 euros. A deux.
Marchés de tout et n'importe quoi
Les khlong le soir
Chinatown le soir
Chinatown le soir
Aux normes.
Un moine a Chinatown
Street food n°16427
Wat dans le National Museum
National Museum
National Museum
National Museum
Tous seul avec un moine dans le Wat Mahathat
Wat Pho
Wat Pho
Wat Pho
Wat Pho
Wat Pho
Wat Pho
Wat Pho
Le temple du bouddha couché
Wat Pho
Les pieds nacrés du bouddha couché
Les laveurs de carreaux dans le quartier Silom
3 commentaires

Ivo

ivokaltchev

Trop cool :) ça me rappelle le bordel et les couleurs de l'Inde mais la propreté et la tranquillité du Japon ! Le réseau électrique est hilarant :D Bisous à vous deux les ptits chats !

  • il y a 7 ans

LucasG

Les photos du marché et de la villes sont vraiment belles et très immersives ! Profitez à fond ! :D

  • il y a 7 ans
Ariane

Griane

Ca fait rêver !!!!!! Sacré choc des cultures, continuez à nous montrer toutes ces belles photos, et profitez à fond de ce trip de fou !!!

  • il y a 7 ans
1 Voyage | 90 Étapes
Bangkok
J-1 (22/01/2018)
Étape du voyage
Début du voyage : 23/01/2018
Liste des étapes

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