C'est reparti pour un tour de chiva pour bien commencer 2019 ! En musique et en couleurs, à sillonner une campagne fertile sur un tape cul bondé... Quel bonheur cette Colombie ! Comme toujours, le trajet se compte en heures, mais comme toujours, on ne regrette pas le voyage.
On nous dépose devant notre hostel, le seul de Jericó, dont la cour est en fait celle d'une des églises du village. Du hamac, on entend la messe. Grandiose. La région d'Antioquia est notre dessert, comme un bon tiramisu qu'il convient de savourer, une note sucrée pour terminer en beauté un repas de famille (parce que oui, les colombiens c'est un peu la famille). On fait traîner donc, on change les plans pour rester plus, au détriment de Bogota qu'on connait déjà.
Mais les jours sont comptés, notre avion part le 20, et si l'on veut faire tout ce qu'on a prévu, on ne peut pas poser nos valises ici pour 10 jours, dommage. On n'est pas parti qu'on décrète déjà qu'on reviendra ! Bon, il faut quand même qu'on vous explique pourquoi : Jericó c'est un petit bled assez étalé, entouré de champs, avec des vieux messieurs au chapeau qui boivent leur café en terrasse, des jolis vaches, des dames expertes en desserts, des balcons coloniaux, des vols de loros, des églises, des collines à escalader, des beaux couchers de soleil...
Toujours pas convaincus ? A Jericó on peut aussi se baigner dans la rivière, faire du cheval, du parapente, jouer au foot, pêcher des truites ou faire des siestes. C'est un village atypique, avec une atmosphère bien particulière, beaucoup de vie, de charme et de caractère. Un village d'artisans et d'agriculteurs, épargné du brouhaha citadin.
