Pas de vestiges du peuple Quitu, ni aucune trace de la temporaire mais non moins importante occupation Inca dans le "centre historique", laissant à penser que l'Histoire de la cité débuta avec les Espagnols... Bien triste constat d'un point de vue anthropologique, avec pour lot de consolation une époustouflante architecture coloniale magnifiquement préservée, qui n'aura cessé de nous éblouir.
Façades blanchies à la chaux reflétant le soleil, pierres apparentes, patios arborés, balcons de fer forgé et portes en bois massif, la capitale équatorienne revêt la panoplie complète du colon ibérique. La profusion de cette architecture est sans commune mesure avec les quelques couvents, monuments et autres appartements datant de la même époque dans d'autres villes d'Amérique du Sud, pourtant davantage visitées. Quito a tout d'une grande mais elle joue la carte de l'humilité, ce qui la rend encore plus attrayante à notre goût, car quasiment exempte de touristes.
On ne s'y attendait donc pas, mais Quito fut de ce genre de claques dont on redemande !