On entame notre cinquième étape colombienne dans la capitale, Bogotá.
Après le désert, c'est au tour de la grande ville avec trafic incessant, bruits et pollution : le changement est radical ! Bogotá compte près de 8 millions d'habitants, et pas de métro ni tramway...imaginez un peu le bazar ! Des centaines de bus relient en permanence tous les quartiers de la ville en crachant leur fumée noire nauséabonde. Pour ceux qui n'empruntent pas ce réseau de transports en commun tentaculaire, c'est la voiture ou la moto. Et de plus en plus le vélo, car la capitale dispose de près de 350km de pistes cyclables. Bon, c'est pas la piste cyclable pour aller au Bourget hein, on parle de deuxième, troisième ou quatrième voie, à usage exclusif des vélos...quand aucune voiture n'y stationne ! Non, faire du sport en plein air n'est pas toujours sain ni plaisant.
L'environnement y est beaucoup plus chaleureux et agréable quand on s'approche du centre historique, où certaines rues sont piétonnes. La Candelaria est le quartier le plus vieux de Bogotá, situé à l'est de la ville, aux pieds de la colline Monserrate. C'est ici que se concentrent les universités, les cafés et les plus beaux graffitis. L'ambiance est jeune, urbaine et dynamique, les bars se remplissent à mesure que la nuit tombe et ne se vident que tard le soir, ou tôt le matin. En journée, musées et balades ravissent les passionnés d'arts, d'architecture et d'histoire. A deux rues du centre commence même une forêt dense, et à quelques kilomètres un authentique páramo, de quoi satisfaire les randonneurs du week end.
Il semble qu'il y en ait pour tous les goûts à Bogota ! Malheureusement, les mauvais y ont aussi leur place et Théo en aura fait les frais. On fait référence ici à la gastronomie douteuse, le genre de repas que tu avales en te demandant à chaque bouchée si elle empruntera le trajet classique, sans encombre, ou si elle ressortira quelques minutes plus tard par où elle est entrée... Opción 1 para el señor qui restera quand même cloué au lit le lendemain et le surlendemain avec un gros mal de ventre. J'en ai profité pour aller boire un verre avec Sofía, membre du CISV Colombie, qui m'a ensuite fait visiter la zona T, un quartier chic et hipster à la fois, avec grands magasins, restaurants et bars à l'européenne.
Pas d'exploit donc pour ce premier séjour dans la capitale, mais pas de panique non plus, on y repassera quelques jours avant de prendre notre avion pour la France, fin janvier.
