Des paysages magnifiques mais ça grimpe..
Belegaj pejzaĝo sed akraj supreniroj.
Partis sous le crachin mais par une température néanmoins plutôt douce de Locquirec, nous avons rejoint Morlaix sous le soleil, le plus souvent par des petites routes asphaltées mais aussi par quelques chemins de terre ombragées, principalement en suivant la côte. Les paysages étaient si magnifiques qu'on en viendrait à jalouser chacun des propriétaires de chacune des maisons que nous avons croisées, avec vue sur le paradis.
En revanche, l'itinéraire est très vallonné et on se met à redouter les descentes car il est certain qu'elles seront suivies d'une montée souvent ardue.
Mention spéciale à celle de Plougasnou et à la petite dernière qui nous attendait à Morlaix - rue Longue, ça ne s'invente pas - pour rejoindre l'hôtel de la Gare où nous logeons dans une grande chambre, si grande que nous avons même pu y étendre la tente pour finir de la faire sécher.
Nous restons à Morlaix pour le week-end. L'heure est au repos et à la lessive.
Lundi, nous quitterons la Manche et traverserons la Bretagne intérieure pour rejoindre l’Atlantique.
292 m de longueur, 58 m de hauteur, 14 arches et 9 arceaux, 11 000 m3 de pierres de granite de l'Île-Grande, Morlaix et son célèbre viaduc auquel les quatre barbus rendent ici hommage.
Et bien que la ville soit bien cachée dans l'estuaire de sa rivière, elle n'en fut pas moins un port baleinier.
Ni forlasis Locquirec dum eta pluvo sed dum sufiĉe milda temperaturo, ni atingis Morlaix sub la brila suno, ĉefe per malgrandaj asfaltaj vojoj sed ankaŭ per iuj arbaraj vojoj, ĉefe laŭ la marbordo. La pejzaĝoj estis tiel grandiozaj, ke ni envius ĉiun posedanton de ĉiu domo, kiujn ni preterpasis, kun vido al paradizo.
Aliflanke, la itinero estas tre grimpema kaj ni finfine ni timis malsuprenirojn : certe, ili estos sekvitaj sekvos de malfacila grimpadoj.
Speciala mencio al tiu de Plougasnou kaj al la plej lasta, kiu atendis nin en Morlaix - strato Longue, nepenseble ĉu - por atingi la hotelon de la Gare, kie ni loĝas en granda ĉambro, tiel granda, ke ni eĉ povis sekigi la tendon.
Ni restas en Morlaix dum la semajnfino. Nun estas tempo por ripozi kaj fari la lavotaĵon.
Lunde ni forlasos Manikon kaj trairos landinternan Bretonion por atingi Atlantikon.
Adieu la côte nord. Dommage, la suite va vous paraît bien plate. Ancienne voie ferrée, canal, l’ennui vous guette :-) Bonne continuation, bonan biciklan aventuron tra Francio.
