La température est bien fraîche ce matin quand nous quittons La Barre de Monts. Jean-Michel, notre hôte a eu la gentillesse de sortir son vélo couché pour nous accompagner jusqu'à l'entrée de la voie à travers le marais dont il semble connaître chaque oiseau ; plus d'une centaine d'espèces sont présentes sur le site.
Nous nous quittons à l'entrée de la forêt de Monts, plantée au siècle dernier pour fixer la dune afin de préserver le marais.. La piste forestière longe la mer sans qu'on la voie jamais jusqu'à Saint Jean de Monts. Changement d’univers : nous sommes dans une station balnéaire dont les immeubles ne sont pas sans rappeler ceux de la Grande Motte sans en avoir la cohérence.
Tout au long de notre chemin, nous croisons cette plante que nous cueillions enfants pour en faire des bouquets secs et que nous appelions "moumoute". Vérification faite aujourd'hui il s’agit de la Lagarus ovalus, communément appelée queue de lièvre. Un demi-siècle d’ignorance et la réponse enfin à la question.
Nous prenons le repas dans un petit restaurant à Saint Jean de Monts, l'occasion d'un premier préfou... toujours aussi bon !
La route ensuite nous mène ensuite à Saint Hilaire de Riez. On croise à la sortie de la ville une zone d'attraction, camping, bowling, restaurants, parc de jeux... une horreur, une plaie dans le paysage.
On passe ensuite Saint Gilles Croix de Vie avant de suivre un moment le cours de la rivière puis de traverser une jolie zone de marais avant l'arrivée aux Sables d'Olonne. Enfant’ j'y avais passé des vacances ; je me souvenais d'une grande plage mais suis surpris de découvrir une ville aussi grande à l'activité aussi diversifiée. La ville semble bien plus dynamique et attachante que dans mes souvenirs, plus belle aussi.
C'est Philippe, un espérantiste qui nous accueille merveilleusement bien. Il a tout fait pour nous rendre le séjour agréable. L’espérantie est décidément peuplée de gens formidables.
