Après une excellente - et mémorable - soirée passée avec Isabelle et Philippe, nous avons quitté Le Havre assez tard ce matin pour rejoindre la Seine. Nous la suivrons jusqu'à Paris avant de rentrer à la maison, l'automne venu.
L'orage violent de ce soir nous confine dans la tente, ce qui rend très malpratique l'écriture du blog, d'autant que le réseau n'offre qu'une connexion de mauvaise qualité.
On va donc faire court.
Après avoir quitté Le Havre, on espère le fleuve ; on ne le rencontrera qu'à Tancarville après avoir traversé de vastes zones portuaires, peuplées de cuves et de cheminées, de fumées et du vacarme des usines gigantesques. C'est aussi pourtant une zone de réserve naturelle. La juxtaposition des deux réalités est saisissante.
Et puis on retrouve les berges du fleuve dont on suit les vastes méandres.
Presque à notre arrivée, nous prenons le temps d'un arrêt au Musée Victor Hugo à Villequier. Le jardin est magnifique, la maison l'est aussi. Contrairement à Véronique, je trouve en revanche que la muséographie n'est ni à la hauteur du lieu, ni à celle du poète.
C'est ici, dans la Seine, que Léopoldine s'est noyée. Demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne...
Un voisin sympa vient spontanément de nous proposer de nous réfugier dans son bungalow. Nous déclinons l'invitation, au moins provisoirement, la tente devrait être à même de nous abriter sinon, nous profiterons de son hospitalité. Nous sommes touchés de la gentillesse des gens que nous croisons, ils seront nos plus beaux souvenirs de voyage.
Post bonega - kaj memorinda - vespero pasigita kun Isabelle kaj Philippe, ni forlasis Havron sufiĉe malfrue hodiaŭ matene por atingi Sejnon. Ni sekvos ĝin al Parizo antaŭ ol reveni hejmen aŭtune.
La perforta ŝtormo ĉi-vespere limigas nin en la tendo, kio tre malfaciligas la verkadon de la blogo, des pli ke la reto nur ofertas malbonkvalitan konekton.
Do ni mallongigos la rakonton.
Foririnte de Havro, ni esperas la riveron ; ni renkontos lin nur en Tancarville post transiro de vastaj havenaj zonoj, kun kuvoj kaj kamentuboj, fumo kaj bruado de gigantaj fabrikoj. Tamen ĝi ankaŭ estas natura rezervejo. La apudmeto de la du realaĵoj estas stranga.
Tiam ni trovas la riverbordojn, kies vastajn meandrojn ni sekvas.
Preskaŭ alvenintaj, ni prenas tempon por halti ĉe la Muzeo Victor Hugo en Villequier. La ĝardeno estas bela, same la domo. Male al Véronique, aliflanke, mi trovas, ke la muzeografio estas nek al la nivelo de la loko, nek al tiu de la poeto.
Estis ĉi tie, en Sejno, ke Léopoldine dronis. Morgaŭ matene kiam la kamparo blankiĝas ...
Najbaro spontanee proponis rifuĝi en sia bangalo. Ni malakceptas la inviton, almenaŭ provizore, la tendo povus ŝirmi nin alimaniere, ni ĝuos ĝian gastamon. Kortuŝas nin la bonkoreco de la homoj, kiujn ni renkontas, ili estos niaj plej karaj vojaĝaj memoroj.
Oui, la juxtaposition de la zone de réserve naturelle et des usines à la sortie du Havre est surprenante . l'être humain n'en finira jamais avec ses contradictions .
Aaaaaaaah Villequier le Bas ( dans la roue des Dérailleurs en Juin 2013? ) et Villequier le Haut : nous montâmes la côte à pied (7 à 8%) pour rejoindre notre chambre d'hôte . La qualité de l'accueil et le site valaient bien l'épreuve de la montée !