La sortie d’Orvault par Saint Herblain n'est ni facile ni agréable. L’agglomération nantaise est importante et c'est la loi du genre.
Il faut pédaler jusqu'à Couëron pour retrouver un environnement plus calme.
C'est là que nous traversons sous l'averse la Loire par un bac gratuit qui relie la ville de la rive droite à sa jumelle de la rive gauche, Le Pellerin..
L'itinéraire suit ensuite non pas la rive sud de la Loire mais le joli canal de la Martinière. Les aménagements y sont peu nombreux et nous peinons à trouver une table pour le piquenique.
Après le repas, nous recevons un appel téléphonique du camping du Thar Cor où nous devions loger ce soir. Notre interlocutrice dit n'avoir pas trouvé de trace de notre réservation ni de nos échanges antérieurs et précise en outre ne pas accepter de louer de Cabane étape pour une seule nuit. J'ai pourtant l'accusé de lecture des messages envoyés restés sans réponse jusqu'à ce que je téléphone en mai. On m'avait dit à l'époque que la location était possible et ma demande enregistrée... mais bon..
.Nous longerons à Saint Brévin les Pins où Alain, un ancien collègue, et Marie-Thérèse, son épouse possèdent une maison de vacances dans laquelle, par chance, ils sont actuellement. Dans un premier temp nous étions convenus de prendre le repas avec eux. Ils nous proposent de nous héberger pour la nuit chez nuit et nous accueillent avec toute la gentillesse du monde. Cela raccourcit notre étape d'une dizaine de kilomètres et allonge d'autant celle du lendemain. Nous avons donc le temps d’admirer la Maison qui s'effondre dans la Loire, le Bateau mou et le jardin étoilé, trois œuvres pérennes du Voyage à Nantes.
Nous traversons Paimbeuf ou quelques façades de maisons sont de véritables œuvres avant de parvenir à Saint Bévin.
Atlantique, nous voilà !