Le 12 juin, comme on a vu Suzy un petit peu préoccupée par l’état de sa maman, on a décidé de s’occuper de notre côté : le matin, prendre en photo la voiture pour faire une annonce que l’on postera dans l’optique de la vendre, et conduire jusqu’à Dallas pour visiter dans l’après-midi.
Avant de la prendre en photo, on la pimp un peu : la nouvelle fonctionnalité dont on vous parlait la dernière fois, c'est chose faite ! On lui a fixé des filets au plafond pour stocker du bazar. C’est assez étudié, il y a une poche au niveau des sièges arrières, et une au niveau du coffre. Elles sont même refermable par un scratch et amovibles, si les prochaines propriétaires ne les appréciaient pas. Voilà l’annonce, si vous connaissez des intéressés ! https://www.kijiji.ca/v-view-details.html?adId=1362353506 A l’heure où l’on vous écrit, on a déjà plusieurs acheteurs intéréssés.On file visiter Dallas après le repas : on a aussi rendez-vous avec Leticia -vous savez, la mexicaine qui nous avait accueillies à Phoenix- : elle est en déplacement professionnel à Dallas, et comme ça avait plutôt bien marché avec elle la dernière fois, on décide de s’y retrouver. On reprend notre bonne vieille voiture sans clim (on se fait vite au confort de la fraîcheur) direction la grande ville : la route est bien stressante, immense et trop rapide. On arrive tout pile sur le mémorial de l’assassinat de Kennedy : un grand bâtiment juste aux côtés de la route où les balles ont été tirées. Celle là est d’ailleurs marquée par deux croix humbles marquant l’endroit où le président à été assassiné.
On continue notre visite direction le musée d’art, climatisé et surtout gratuit. Un kilomètre de marche depuis la voiture. On ne dirait pas grand chose, comme ça, mais il fait une bonne quarantaine de degrés et surtout bien humide. Sur la route, on saute de clim en clim dans les magasins de chapeaux et de santiags. Tout ça est bien texan : rappels de christianisme, port d’armes et fierté nationale à chaque coin de magasin. Le musée est bien plus intéressant que prévu (climatisé, bien sûr), mais on y voit aussi des collections d’art natifs et d’art islamique assez exceptionnelles.Pour le repas du soir, direction le quartier branché “Deep Ellum” de Dallas pour manger un bout, et tenez-vous bien, boire un verre (malgré notre minorité américaine) avec Leticia et l’une de ses collègues, Christelle. Leur repas est pris en charge par leur boite : pas d'inquiétudes niveau budget - nous, on prend le plat le moins cher de la carte. Chouette discussion avec nos deux nouvelles copines : on parle notamment du racisme qu’elles ont vécu aux Etats-Unis (les deux sont latinas - Leticia est une mexicaine qui a émigré, Christelle a un père cubain et une mère américaine). On a choisi le restaurant en question parce qu’il propose de la musique live ; ce soir, c’était de l'électro-jazz super sympa. Mais le plus important de la soirée, c’est tout de même le fait qu’on ait pu boire un verre de rouge !! Leticia, qui est majeure, le prend pour nous, et personne ne nous demande nos passeport. Victoire !
La fin soirée est surréelle. Comme, à nouveau, c’est couvert par leur boite, les filles ont loué une voiture de location plutôt chouette, une décapotable rouge, plutôt visible. Elles nous ramènent en voiture à la place où la notre est garée. Il fait finalement frais, on file dans les rues aux buildings trop éclairés et très hauts, avec de la musique (foster the people, pour les connaisseurs) trop fort.