Vancouver, day 1, par Margaux

Zak est canadien. On le connaît de Reims, où il a fait, comme nous, deux années de collège universitaire à SciencesPo avant de venir ici à Vancouver, faire deux autres années d'études à l'université de Colombie Britannique (il est en double diplôme). Comme nous, il a finit les exams, mais il a une place importante au journal de l'université, donc il continue d'y bosser.

Il nous a accueillies à bras ouverts dans sa grande maison (partagée entre plusieurs colocs) au milieu de la nuit hier. Il parle français autant qu'on parle anglais ; les conversations vont un peu dans tous les sens linguistiquement parlant. On parle des histoires de SciencesPo Reims, des grèves et des facs bloquées en France, de nos projets d'avenir (vers quels masters Marine et moi nous dirigeons – lui va sûrement travailler directement après ses quatre années de bachelor), de Trudeau et de Macron, des Québécois (il nous dit “un des deux trucs que les Québécois savent faire, avec le séparatisme” quand on lui tend la petite bouteille de sirop d'érable qu'on lui a ramené de l'autre côte).

On finit par se coucher dans tout le luxe du monde (on a un lit double ! Un de ses colocs a déjà quitté la maison et sa chambre sert de chambre d'amis jusqu'à nouvel ordre). On est émerveillées de l'accueil qu'on a reçu, et surtout de la fenêtre entrouverte tellement il fait bon.

On a décollé de chez Zak ce matin à neuf heure. Il fait presque 18°C dehors, le soleil est éclatant et les arbres sont en fleurs roses, tout le monde est dans les rues, et tout semble encore plus énorme ici que sur la côte Est : les voitures, les routes, les maisons. Zak nous emmène dans une chouette boulangerie chinoise pour le petit-dej mais surtout pour faire de la monnaie pour le bus (il faut savoir que la diaspora est super importante en Colombie Britannique).

De là, on passe presque notre journée dans un café qui passe de la bonne musique (à écouter ici : https://open.spotify.com/track/6tonubG8ZCNdH3chxAUFqW?si=0JC0B8A7TG-TC9VbL_gU_g). Il faut régler ce dont aurait dû avoir le temps de s'occuper plus tôt : l'ouverture de notre compte en banque américain, les forfait téléphoniques, se renseigner précisément sur l'achat, l'enregistrement, l'immatriculation, l'assurance d'une voiture d'occasion, et essayer de trouver des conseils sur comment juger correctement une voiture à l'achat, etc. On visite une voiture qui nous paraît chouette, mais on préfère lui faire passer un contrôle technique demain pour être sûres de savoir où on met les pieds.

Après ça, Zak nous invite à profiter du temps qui se radoucit pour pique niquer sur la plage avec quelques autres amis. Le coucher de soleil sur la baie de Vancouver nous prend par surprise, et on a l'impression que c'est là que le voyage commence vraiment. 

Bisous

Margaux