La journée commence par une activité piscine : au delà du besoin de faire un peu de sport (non négligeable, ça commence fait longtemps), c’est surtout la nécessité d’une douche qui nous décide. On cherche la moins chère de la ville, pour tomber sur la piscine d’une école, qui reste ouverte l’été. Et surprise, comme on est des voyageuses qui viennent de loin, on nous offre l’entrée (neuf dollars de sauvés chacune !). Les longueurs sont aussi libératrices que la douche (grand luxe) qui les suit. Repas vite fait dans la voiture avant de prendre la route pour Richmond.
Richmond est une ville incroyable. Après seulement une petite heure et demie de route, on arrive à l’office de tourisme, qui est aussi un musée de la guerre secession. Richmond a en effet été le théâtre de batailles capitales entre la confédération et l’union. On fait un tour du musée, puis on fait une pause sieste et pique nique au bord de la rivière. C’est incroyable : le cours d’eau est tout aménagé en berges (oui, comme cela, ça ne paraît pas exceptionnel, mais pour les Etats-Unis, ça l’est), il y a des ponts, des rues piétonnes, ça bourgeonne de fleurs, de gens qui courent, de restaurants mignons et de familles qui se baladent. Il y a des peintures murales très impressionnantes et de l’art de rue un peu partout, le tout dans une espèce de décor post-industriel chouette à regarder.
On finit la journée à Cary street : c’est une longue rue piétonne incroyablement mignonne, chargée de la même ambiance que le parc de l’après-midi - peintures murales, terrasses, ensemble très bobo globalement, avec magasins de livres et de fringues d’occasion. On ne se croirait même pas aux US !