Hier et aujourd'hui, opération voiture - encore et toujours: Après la visite de jeudi (qui nous avait plutôt convaincues) et de multiples appels avec le papa Rémond, on décide d'y croire et de lui faire passer un contrôle technique, histoire de partir l'esprit tranquille. Beaucoup d'argent à l'échelle de notre budget pour réaliser qu'on ne pourrait pas partir avec la Mazda : la transmission est complètement pourrie et un frein est à changer.
La journée est rattrapée par notre rencontre du soir : Ulysse. On déménage de chez Zak pour la grande maison d'Ulysse, une connaissance d'un ami de Reims - qui est aussi à UBC. Ulysse nous accueille dans sa maison partagée entre dix personnes - sans compter tous les voyageurs que cette petite communauté aime accueillir. De très grandes pièces communes, et la règle est que chacun doit faire à manger pour tout le monde en un certain jour de la semaine. Hier, c'est Ulysse qui s'est attelé à la confection de deux délicieuses moussakas, et a fourni le vin à partager. C'était bon, et surtout c'était chouette après la journée qu'on avait passée. On a amené le dessert. Il nous laisse son lit et dort sur le canapé.
Ce matin, on s'enfuit de la grande maison tôt et sous la pluie. Au programme, la visite de trois nouvelles voitures. On aime à croire qu'on sera plus rodées pour les essais et pour les inspections : on sait par quoi commencer, quoi regarder et quoi demander. Sur les trois visites, deux sont positives : l'une est celle d'un particulier, l'autre est chez un concessionnaire. Une recherche rapide sur la réputation du concessionaire nous fait comprendre qu'il vaut mieux s'en aller au plus vite. On se laisse la soirée pour y réfléchir plus sérieusement.
Ce soir, retour à la grande maison et tous ses habitants, on se fait une délicieuse salade tomates feta et une autre salade de fruits et on attend que le père Rémond se lève pour pouvoir l'appeler et parler voitures.
La voiture en laquelle on a pas mal d'espoir est une Mercury Odyssey - et on se demande si c'est un signe du destin, qui irait de paire avec le prénom de notre super hôte (on écoute la version de Brassens dans le bus pour rendre la voix du destin plus claire). Après nos aventures, on espère que comme cestuy-là qui conquit la toison, on pourra retourner plein d'usage et raison, vivre entre nos parents le reste de notre age*.
Margaux.
*Si vous ne l'avez pas :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/joachim_du_bellay/heureux_qui_comme_ulysse_a_fait_un_beau_voyage.html