Le matin du 23, on prend une énième douche gratuite sur ce cher parking de la plage de Pensacola Beach, bénie soit-elle. Ensuite, vient un de ces épisodes bien moins palpitants : une longue pause wifi au Starbucks, pour gérer nos sous, notre appart à Paris, bref, vous avez l’idée. On profite à fond de la clim et de l’absence d’exposition au soleil (les coups de soleil de la veille se révèlent être bien pires qu’initialement prévu).
Quand on a tiré le maximum de ces quelques dollars de café, on reprend la route, destination Panama City Beach, à quelques heures de là. On y arrive après avoir longé la côte du golfe du Mexique pendant un bout de temps, passant de paysages verts à vues sur la mer.
Panama City Beach nous surprend. Rien ne nous avait préparées au choc. Quand on y arrive, il fait nuit, et on ne trouve pas la plage, qui est cachée derrière des barres d’immeubles et d’hôtels. La route est éclairée par les néons des magasins de souvenirs. Mini-golf, château hanté, stands de tir… on se croirait à une fête foraine. Les américains sont tous en goguette, chemise hawaïenne en étendard et robe de plage au vent. On se balade en brandissant notre appareil photo pour immortaliser cette ambiance un peu irréelle. Tout brille, les voitures klaxonnent en diffusent de la musique, fenêtres grandes ouvertes, les magasins sont ouverts jusqu’à minuit ou presque…
On va se coucher (précautionneusement, en évitant d’appuyer sur les coups de soleil), douchées au rince-pieds de plage, au pied des immeubles de vacanciers et au son des vagues.