La finale de la Coupe du Monde de soccer

Aujourd'hui est un grand jour pour la France, mais ça tout le monde le sait déjà, alors on va vous raconter comment on l'a passé dans un pays qui s'en fout complètement. On a à peine eu le temps de petit-déjeuner les restes de fêtes de la veille (la tarte à la citrouille au petit matin... Il n'y a que ça de vrai) qu'on était déjà partie dans le bar du coin au milles et un écrans pour regarder le foot. On y retrouve quelques jeunes du comité de jumelage. 

Il est 11h du matin et on est déjà invitées à manger des morceaux de porc au barbecue avec des chips. L'histoire, on ne vous la refait pas : et un, et deux, et trois, et quatre buts pour la France. La variations américaine, c'est qu'il y a zéro ambiance - quand les attablés n'acclament pas les buts croates. C'est donc sans prétention qu'on fête notre victoire, dans les rues calmes d'Alexandria. On retourne en vitesse chez Jennie pour dire au revoir avant de reprendre la route. La plus jolie des attentions nous attend - notre glacière est pleine à craquer : restes de la veille (madeleines, brownies), salades en tous genres, fruits et légumes, yaourt. Et notre voiture a été aspirée par le petit John Porter que ça amuse bien. On dit au revoir, les petits nous sautent dans les bras, on repart en klaxonnant dans la petite allée résidentielle, et on est reparties pour trois bonnes heures de route pour Philadelphie (d'où on vous écrit maintenant, depuis un parking de walmart... Bonne nuit !)