L'étape où on fait nos adieux, où on cherche des recueils de poésie et où on quitte la bulle montréalaise
Margaux est arrivée à Montréal le 24 avril au soir, et la toute première étape du voyage a été de stocker les valises qu'on laisse derrière nous. Trois au total, lourdes de vêtements d'hiver et de livres de cours. Il a fallu les traîner d'un bout à l'autre de la ville dans des bus et des über, pour finalement les laisser dans le placard de la chambre d'un ami d'ami.
Après un Indien plutôt mérité et une nuit que l'on a passée entassées sur le canapé de Marine I., le jour du départ nous attendait avec son lot de tâches que l'on connaît.
Le check-in, l'achat de cadeaux de dernière minute pour nos futurs hôtes et la recherche de lectures en français : Bourdieu et Durkheim pour Margaux, Maïakovski et Breton pour nous deux. Et puis le pliage des derniers vêtements, l'emballage des derniers sacs et les derniers adieux aux amis montréalais. La légende dit même qu'il y a eu quelques larmes.
Ensuite, la navette pour l'aéroport sous la pluie, la galopade à travers les guichets et les bornes automatiques. Les portiques de sécurité. Les guichets encore, et enfin l'avion, dans lequel nous embarquons à 20h. C'est là que débute notre dérèglement horaire, puisque malgré nos cinq heures de vol, l'avion touche le sol de Vancouver à 22h heure locale.
Pas de bagage perdu, pas d'égarements dans l'aéroport, et re-navette, re-bus, dans la nuit cette fois.Et au bout du chemin, un grant lit confortable et un camarade de promo, Zak, dont Margaux vous parlera demain.
